Rock Forest (Québec), 12 décembre 2002 Avant la fusion de 2002, la ville de Sherbrooke occupait une superficie denviron 5700 hectares et ne disposait pas de zone réservée à lagriculture. Or, depuis la fusion, la nouvelle ville de Sherbrooke couvre 36 000 hectares, dont 36 % (13 300 hectares) sont maintenant réservés à la pratique agricole.
Deux arrondissements récoltent 80 % des exploitations agricoles
« En se basant sur le territoire actuel de la ville de Sherbrooke, on dénombrait, en 2000, un total de 83 entreprises agricoles. Ces mêmes entreprises génèrent annuellement environ dix millions de dollars de ventes, en plus de créer 160 emplois directs», affirme Patrick Chalifour, agronome et conseiller en aménagement et développement rural au ministère de lAgriculture, des Pêcheries et de lAlimentation (MAPAQ) en Estrie.
Plus de 80 % des exploitations agricoles de la nouvelle ville de Sherbrooke se retrouvent sur le territoire couvert par deux arrondissements seulement, soit Bromptonville (42) et Vallons-du-Lac (27). En ce qui concerne la répartition du nombre dentreprises agricoles selon la principale source de revenu en 2000, les bovins laitiers occupent la première position, avec 38 %, suivis des bovins de boucherie, avec 28 %, alors que le troisième place revient à la grande catégorie de lhorticulture, qui regroupe au total 22 % des entreprises agricoles.
Ainsi, une partie importante du territoire de la nouvelle ville de Sherbrooke est maintenant réservée à lagriculture. « Notre ministère ayant pour mandat dinfluencer et de soutenir le développement de lagriculture et de lagroalimentaire, léquipe de la direction régionale de lEstrie souhaite sassocier aux intervenants du milieu afin datteindre cet objectif », rappelle M. Jacques Jubinville, directeur régional du MAPAQ-Estrie.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Ministère de l’agriculture des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ)
http://www.agr.gouv.qc.ca/
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