Beloeil (Québec), 17 septembre 2002 – Le ministre d’Etat à la Population, aux
Régions et aux Affaires autochtones, M. Rémy Trudel, la ministre d’Etat à
l’Economie et aux Finances et ministre responsable de la région de la
Montérégie, Mme Pauline Marois, et les préfets de sept MRC de la région de la
Montérégie ont procédé à la signature des pactes ruraux.
Ces pactes lient le gouvernement du Québec et chacune des sept MRC en vue de soutenir et de renforcer le développement des milieux ruraux. Ces ententes
concrétisent ainsi la volonté des partenaires des MRC et du gouvernement du
Québec de travailler ensemble au renouveau, à la prospérité et à la pérennité
du milieu rural.
Les élus municipaux signataires des Pactes ruraux sont le préfet de la
MRC Beauharnois-Salaberry, M. Yves Daoust; la préfète suppléante de la MRC La
Haute-Yamaska, Mme Pauline Quinlan; la préfète de la MRC Le Haut-Richelieu,
Mme Christiane Marcoux, le préfet de la MRC Les Jardins-de-Napierville, M.
Marcel Roy; le préfet de la MRC Les Maskoutains, M. Michel Daviau; le préfet
suppléant de la MRC Roussillon, M. Georges Gagné; et le préfet de la MRC
Vaudreuil-Soulanges, M. Normand Ménard.
Les sept pactes ruraux sont dotés d’une enveloppe globale de plus de
5,2 M$. Cette somme sera versée par le gouvernement du Québec sur un horizon
de cinq ans et se répartit comme suit :
Le pacte rural constitue la pièce maîtresse de la « Politique nationale de
la ruralité ». Il s’agit essentiellement d’une entente entre le gouvernement et
chacune des MRC à caractère rural en vue de soutenir et renforcer le
développement des milieux ruraux.
Plus précisément, le pacte rural privilégie certains champs
d’intervention jugés particulièrement importants pour assurer la survie des
milieux ruraux notamment :
de revitalisation;
Les MRC signataires sont responsables de gérer l’enveloppe du pacte
applicable à leur territoire. Les modalités du pacte sont flexibles et
adaptées aux spécificités de chacun des territoires.
« Avec la signature de ces pactes ruraux, nous visons à assurer aux
populations rurales de la Montérégie un milieu de vie de qualité, c’est-à-dire
un milieu de vie plus prospère où l’on se sent enraciné, où l’on peut
s’épanouir dans des activités valorisantes à travers des valeurs qui assurent
la pérennité de la relève », a déclaré le ministre Rémy Trudel.
« La signature du pacte reconnaît, par les faits et dans l’action, le
monde rural comme un acteur majeur et incontournable dans la construction et
la cohésion de la société québécoise », a ajouté la ministre Pauline Marois.
Pour sa part, le porte-parole des préfets, M. Marcel Roy, a souligné que:
« En permettant la pleine gestion administrative des sommes allouées par les
pactes ruraux, le gouvernement reconnaît l’importance du rôle des élus
municipaux dans le développement des milieux ruraux et démontre sa volonté de
nous considérer comme des partenaires à part entière. »
Engagements de la MRC
Les MRC signataires s’engagent à contribuer à la mise en oeuvre de la
« Politique nationale de la ruralité », à promouvoir le développement de son
territoire et à mettre en place les conditions favorables de partenariat,
d’animation et de soutien à la communauté.
Les MRC s’engagent également à déposer auprès du ministère des Régions,
au plus tard 90 jours après la signature du pacte, un plan de travail qui
tient compte des planifications existantes aux paliers de la MRC et de la
région; un plan qui identifiera notamment les champs d’interventions
prioritaires de la MRC et les actions nécessaires pour améliorer la situation
des secteurs dévitalisés de son territoire.
Rappelons que la « Politique nationale de la ruralité » a été dévoilée le
6 décembre 2001 par le premier ministre du Québec et le ministre des Régions.
Elle est appuyée par une « Déclaration en faveur du monde rural » signée par le
gouvernement du Québec, Solidarité rurale du Québec, la Fédération québécoise
des municipalités, l’Association des centres locaux de développement du Québec
et l’Association des Régions du Québec. C’est là un engagement solidaire du
gouvernement et des partenaires de la ruralité envers les 1,6 million de
Québécoises et Québécois qui ont choisi de vivre en milieu rural et qui
doivent compter sur un cadre de vie dynamique à la fois sur les plans
économique, culturel et social.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Association des Centres Locaux de Développement du Québec (ACLDQ)
http://www.acldq.qc.ca/
Association des Régions du Québec (ARQ)
http://www.regions.qc.ca/
Fédération Québécoise des Municipalités (FQM)
http://www.fedeqm.qc.ca/
Ministère des régions
http://www.sdr.gouv.qc.ca/
Solidarité rurale
http://www.solidarite-rurale.qc.ca/
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