Québec (Québec), 13 juin 2002 « Tant les producteurs et productrices agricoles que la population en général conviennent de limportance de se doter de règles adéquates en matière de réduction de la pollution dorigine agricole. Ce passage nécessitera toutefois certains ajustements. Voilà pourquoi le gouvernement agit aujourdhui de façon responsable en mettant de lavant un plan dinvestissement de 257 millions de dollars sur trois ans pour aider les entreprises agricoles à se conformer à ces nouvelles règles », a annoncé le ministre de lAgriculture, des Pêcheries et de lAlimentation, M. Maxime Arseneau.
Rappelons que ces nouvelles règles, ainsi que les mesures daccompagnement qui en découlent, sinscrivent dans la foulée des travaux menés par le gouvernement du Québec en concertation avec les représentants des milieux agricole et municipal depuis le mois de mai dernier.
Le plan dinvestissement gouvernemental
Le plan dinvestissement vise à appuyer les entreprises agricoles par loctroi daides financières ciblées, notamment par ladaptation de programmes existants. Ce plan comporte six actions prioritaires, soit :
- limplantation de technologies de traitement des fumiers collectif et individuel;
- le soutien et la consolidation des efforts de recherche, notamment en matière de technologies de traitement des fumiers;
- la protection des cours deau et des bandes riveraines;
- lachat de rampes dépandage pour diminuer les odeurs;
- le financement dinfrastructures pour lentreposage;
- le soutien aux services-conseils pour les entreprises agricoles.
« Le secteur agricole québécois est source de fierté pour lensemble de la population, notamment grâce à son dynamisme et à la passion qui anime les hommes et les femmes qui y travaillent. À cet égard, je suis confiant que les mesures que jannonce aujourdhui permettront dassurer la vitalité et la pérennité dun secteur dactivité qui a maintes fois fait la preuve de ses capacités à relever les défis qui se présentent à lui. Sans nul doute, il en sera de même aujourdhui », a conclu M. Arseneau.
Précisons que plus de 130 000 personnes travaillent dans le secteur agroalimentaire au Québec. Notons que 30 000 personnes occupent des emplois directement reliés à la production et la transformation dans le secteur porcin. Fort de quelque 8 milliards de dollars dapport à léconomie québécoise en 2001, le secteur agroalimentaire représente un moteur de développement indispensable dans de nombreuses régions du Québec.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Ministère de l’agriculture des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ)
http://www.agr.gouv.qc.ca/
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