La découverte de la galle verruqueuse dans deux champs de pommes de terre de l’Île-du-Prince-Édouard a mené le 21 novembre dernier à interrompre les exportations vers les États-Unis. Pour soutenir les producteurs de l’île, le gouvernement fédérale et de l’Île-du-Prince-Édouard ont modifié le programme Agri-stabilité.
Les producteurs peuvent maintenant demander jusqu’à 75 % de leur paiement anticipé, au lieu de 50 %
, a annoncé l’Agence canadienne d’inspection des aliments.
La galle verruqueuse est un champignon qui pousse sur les pommes de terre et les rend invendables. Le champignon n’est pas dangereux pour la santé, mais constitue une pathologie importante. Les États-Unis et le Canada ont un plan de gestion depuis une vingtaine d’années qui prévoit le lavage des pommes de terre et l’emploi d’un produit anti-germes pour prévenir la croissance du champignon.
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La valeur des exportations prévues vers les États-Unis était estimée à 120 M$. Des pertes sont toutefois prévues par les producteurs puisque même une levée de l’interdiction des ventes vers les États-Unis ne permettrait pas d’écouler la récolte en entier, faute de transport suffisant.
Une délégation canadienne doit se rendre mardi aux États-Unis pour s’adresser à différents représentants, donc des ambassadeurs, des sénateurs américains, des membres du Congrès, des représentants du National Potato Council et d’autres intervenants. L’Agence canadienne d’inspection des aliments a indiqué dans un communiqué qu’elle poursuit les discussions avec les autorités américaines pour faire valoir la position du Canada selon laquelle, d’après les données scientifiques, le commerce des pommes de terre fraîches de l’Île-du-Prince-Édouard demeure sécuritaire lorsque des mesures appropriées d’atténuation des risques sont en place.