INCONTOURNABLES

René Bessette et ses fils Jean-Philippe et Guillaume, les pieds dans la bande de 80 pieds qui a été cultivée en blé sur le tour d’un champ de maïs-ensilage.

À bas la compaction: du maïs-ensilage entouré de blé

La rotation des cultures s’étire sur 12 ans : sept ans de prairies, cinq ans de cultures annuelles.

Il y a toujours beaucoup de circulation au champ lors d’un chantier de récolte de maïs-ensilage. À la Ferme Bessette et Frères, en Estrie, on a transformé ce risque de compaction en opportunité d’améliorer les sols. 



Pierre Gauther, agronome et producteur de grandes cultures, dans un champ de chanvre biologique. Récolté pour ses graines, le chanvre laisse au sol l’importante biomasse de ses tiges.

Miser sur les cultures de couverture

Au Témiscamingue, l’hiver arrive vite! Miser sur les cultures de couverture pour améliorer les sols représente tout un défi, que le producteur Pierre Gauthier est déterminé à relever.

Chanvre, blé, avoine et soya. Le choix de ces cultures est fondé sur leur potentiel de rendement économique et sur un autre critère important : protéger les sols.

Christian Dionne est bien connu pour ses Podcasts agricoles du Québec. Le Bulletin des agriculteurs est allé à sa rencontre.

Des terres qui ont de la mémoire!

Des erreurs à ne pas répéter. Des bons coups dont il est fier. Christian Dionne en a long à dire sur tous les efforts qu’il a mis à améliorer ses sols argileux.

Des erreurs à ne pas répéter. Des bons coups dont il est fier. Christian Dionne en a long à dire sur tous les efforts qu’il a mis à améliorer ses sols argileux.


« Dans les années 90, j’ai suivi un cours de base sur la régie des cultures, raconte Marcel Bisson. Le prof nous a dit une affaire dont je me suis toujours souvenu : “Ôte l’eau dans ton champ, ajuste ton pH et ensuite, tu peux commencer à penser à semer.” Je trouve que c’est une belle remarque. On a pu le voir cet été. »

Dans les vallons de l’Estrie

« Ce sont des sols capables d’un bon rendement » — Marcel Bisson, de la Ferme L’Espoir

Des sols minces et généralement rocailleux. Des vallons et des collines. Marcel Bisson a des terres typiques de l’Estrie, quoi ! Il multiplie les actions depuis 35 ans pour les améliorer.



Les Damphousse testent deux mélanges de plantes de couverture semés en dérobée : féverole-radis-blé et avoine-blé-pois.

La ferme aux trois plateaux

« On ne vise pas le statu quo. Ce qu’on veut, c’est continuer d’améliorer nos sols. » — Raphaël Damphousse

Un sol peut-il atteindre un état de santé vraiment « optimal »? C’est Raphaël qui soulève cette question. Tout en marchant un champ, on passe en revue les mesures que son père Jean, son frère Hubert et lui-même ont prises au fil des ans pour améliorer l’état de santé de leurs sols. La jeune trentaine, […] Lire la suite

La Ferme Lorge consacre le tiers de ses superficies aux céréales, qui sont le blé et l’orge. Le maïs et le soya occupent eux aussi chacun un
tiers des surfaces.

Une forme d’économie circulaire

« L’élevage de porcs sur litière et les grandes cultures, c’est vraiment une belle combinaison du point de vue de la santé des sols. » — Jimmy Boivin, de la Ferme Lorge

Des producteurs ont consacré de nombreuses années à l’amélioration de leurs sols. Rencontrez les Boivin de la Ferme Lorge qui vous présentent leurs bons coups.


« Le blé tire tout le plan cultural vers le haut, constate Marie-Claude De Martin. Ce n’est peut-être pas la culture la plus rentable en soi, mais le rendement des cultures subséquentes est toujours plus haut que si on faisait juste une rotation maïs-soya. »

Mettre des racines dans le sol

« Nos rendements sont assez stables bon an mal an et ils cherchent à tirer vers le haut » - Marie-Claude De Martin, Ferme Ajiro

La question de la santé des sols est sur toutes les lèvres. Mais cela n’a pas toujours été le cas. « Quand j’étais à l’ITA, raconte Marie-Claude De Martin, on avait appris comment travailler avec le guide de fertilisation. Mais à l’époque, la santé du sol, ça ne se parlait pas tant que ça. » […] Lire la suite

«Un sol en santé, c’est un gage de succès pour avoir de bons
rendements année après année. Dans des conditions difficiles,
un sol en santé s’en sort beaucoup mieux.» André Ricard

Quand le maïs prend beaucoup de place dans la rotation

Le défi de la ferme Ricard et Associés est de maintenir la santé de ses sols tout en cultivant 75 % de ses superficies en maïs.

« Dans un bulletin de santé, je donnerais une note de huit sur dix à nos sols », dit celui qui n’a pas à être convaincu de l’importance de prendre soin de ses sols. « Un sol en santé, c’est un gage de succès pour avoir de bons rendements année après année. Dans des conditions difficiles, un sol en santé s’en sort beaucoup mieux. »