José Bové dénonce des « manoeuvres politiques » derrière sa condamnation

Publié: 9 décembre 2002

Paris (France), 30 novembre 2002 – Le porte-parole de la Confédération paysanne, José Bové, condamné à une peine de 14 mois de prison pour arrachage de plants d’OGM, dénonce les « manoeuvres politiques » qui visent le mouvement social à travers sa personne, dans une interview publiée par L’Humanité.

« J’ai toujours agi dans le cadre syndical », insiste José Bové, pour qui « il n’y a pas de hasard lorsqu’on vise les leaders syndicaux ». « Je n’ai jamais été dupe et je l’ai toujours répété: c’est bien le mouvement social qui est visé », affirme le dirigeant syndical.

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« Personne n’est dupe de ces manoeuvres », qui sont « politiques », ajoute-t-il, relevant qu’« il y a d’abord eu les faits syndicaux sortis de la traditionnelle loi d’amnistie et donc considérés comme des délits de droit commun ». « Il ne s’agit pas seulement de Bové, mais il s’agit de mettre au pas tous ceux qui luttent contre cette logique économique », selon lui.

José Bové estime cependant que « maintenant, le combat est gagné dans les têtes » et qu’« il faut rendre définitif le moratoire européen sur les OGM ».

Une demande de grâce a été déposée par ses partisans auprès du président de la république. « Si Chirac répond positivement, ce sera pour moi la victoire du mouvement social et international », ajoute José Bové, qui devrait être incarcéré après les fêtes de fin d’année.

Source : AFP

Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :

Confédération paysanne

http://www.confederationpaysanne.fr/