Le Réseau des grandes cultures du Québec (RGCQ) présente pour 2025 un bilan somme toute satisfaisant pour les différentes variétés de soya testés sur 11 sites dans trois régions. Le RGCQ a évalué 148 cultivars, dont 93 résistants au glyphosate et 55 conventionnels.
À part un essai, toutes les parcelles de soya ont pu compléter la saison avec comme résultat « des rendements moyens, sans hausse ou baisse marquée par rapport à l’an dernier », indique Martin Lacroix, coordonnateur pour les essais de soya au RGCQ. Des baisses de rendements de l’ordre de 2 à 5% ont été notées pour certaines variétés, mais rien de notable, souligne-t-il.
Les résultats détonnent avec le portrait global pour la production de soya cette année. Beaucoup de variabilité a été recensée entre les régions et dans un même secteur, parfois même chez les producteurs eux-mêmes.
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Maximiser le rendement des terres et des vaches
Tout est pensé dans les moindres détails à la Ferme Norvue de Saint-Agnès-de-Dundee afin de maximiser le rendement des terres et des vaches. Le système construit par l’observation et les essais se reflètent maintenant sur les rendements des prairies.
Le début de saison a connu les mêmes difficultés que pour les autres cultures, note Martin Lacroix, même si des parcelles ont pu être semées dès le 14 et 15 mai. La pluie a retardé la fin des travaux jusqu’à la fin du mois en raison de la pluie. La Financière agricole a d’ailleurs dû intervenir pour rallonger la période de semis admissible.
La récolte s’est ensuite déroulée rapidement à l’intérieur d’un mois, alors qu’elle se prolonge beaucoup plus longtemps d’habitude. À la fin octobre, le RGCQ avait tous les chiffres en main pour débuter son analyse.
Autre fait à noter, les maladies et les prédateurs se sont montrés discrets dans les essais du RGCQ. À part un peu de moisissure blanche, rien de notable cette année, pas même les pucerons qui avaient inquiété à un moment les producteurs. « Il n’y a eu rien de frappant, il n’y a pas eu de commentaires de la part de nos collaborateurs, que ce soit au niveau des maladies ou des prédateurs », indique Martin Lacroix Lacroix. L’été sec a sans doute contribué à contrôler les maladies, dit-il.
Le coordonnateur souligne que les rendements obtenus cette année, sans la variabilité observée par les producteurs, provient peut-être du fait qu’il s’agisse des variétés élites du soya et du fait qu’elles sont semées en plein champ.
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