Mise à jour le 9 juin à 13h
La Financière agricole du Québec accorde une nouvelle prorogation des dates de fin de semis. Cliquez ici pour consulter les nouvelles dates de fin de semis.
Mise à jour le 4 juin 13h
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Mise à jour 28 mai 9h30
La nouvelle tant souhaitée par plusieurs producteurs agricoles est tombée le 26 mai en fin de journée : La Financière agricole du Québec accorde une prorogation des dates de fin des semis. Selon l’Assurance récolte (ASREC), la date normale de semis était fixée au 1er juin. Avec le nouveau délai, la date de fin de semis passe au 5 juin.

Les principales régions agricoles de la Rive-Sud et de la Rive-Nord, jusqu’à Lévis, sont incluses.
Pour l’instant seul le maïs est concerné pour les hybrides de 2300 UTM ou plus. D’autre dates et cultures pourraient suivre dans certaines régions. De sources sures, ce serait le cas du blé. Les dates peuvent être prorogées jusqu’à la limite de la date fixée par l’ASREC, qu’il est possible de retrouver dans ce document. En cas de prorogation, les nouvelles dates seront publiées sur le site Web de la Financière agricole du Québec ici.
La Financière agricole dit prendre cette décision en raison de la météo désastreuse de mai qui a offert peu de fenêtres de semis dans les dernières semaines. Comme à chaque année, l’organisme a analysé les différentes données climatiques et financières, ainsi que la masse critique de producteurs couverts par le programme ayant pu compléter leurs semis. « On constate un retard majeur cette année », indique Frédéric Robert, agronome et responsable de protection à La Financière. Une seule période de beau temps à la mi-mai a permis d’avancer, mais la plupart des producteurs agricoles n’avait pas réussi à compléter plus que la moitié de leurs semis dans le maïs, et à peine dans le soya.
La Financière agricole encourage les producteurs à contacter leurs centres de service afin de les aviser des difficultés qu’ils pourraient vivre cette année, ainsi que leurs représentants aux Producteurs de grains du Québec (PGQ), afin de mieux faire circuler l’information sur l’état des travaux dans les différentes régions.
L’institution dit également suivre la situation de près. Elle examine les différents facteurs impliqués pour les différentes cultures dans un contexte de gestion de risques. Chaque date butoir sera examinée selon ce cadre et au besoin, des changements auront lieu dans le répertoire des dates la veille de la date limite.
Tout le monde souhaite en effet une période prolongée de beau temps, mais les services météo annoncent encore de la pluie dès jeudi et pour les jours suivants.
Selon l’État des cultures, il s’agit du départ le plus lent des six dernières années pour les semis.