Garder le sol recouvert et prendre des mesures pour freiner l’érosion aidera grandement à réduire la contribution des sédiments à la charge de phosphore dans les cours d’eau, estime le ministère de l’Agriculture de l’Ontario (OMAFRA).
Un recouvrement du sol occupant au moins 50 % de la surface de ce dernier avant l’hiver fournira suffisamment de protection et devrait permettre de se retrouver avec une surface recouverte à au moins 30 % après les semis.
Dans le cas du soya et des haricots comestibles, il suffit pour laisser des résidus de culture de ne pas travailler le sol ou presque, recommande le ministère. On peut aussi se contenter d’un seul passage avec travail vertical du sol. Bien entendu, des semis de blé d’automne offriront une culture de couverture qui aidera à protéger le sol durant l’hiver.
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Toutefois c’est la présence de résidus de maïs et de céréales qui procure la meilleure protection. Si un certain travail du sol doit être effectué, on peut utiliser, entre autres, un chisel ou une charrue à disque. Mais il faut éviter de trop travailler le sol afin qu’il y ait au moins 50 % de résidus laissés à la surface. Et ne pas oublier que la machinerie comme le chisel ou la charrue à versoir accentuent l’érosion du sol.
Les cultures de couverture qui ont une bonne croissance peuvent être laissées sur place durant l’hiver, selon l’espèce semée et l’ampleur de la pousse. La plupart des cultures de couverture ne produisent pas une quantité excessive de résidus sur le sol au printemps et elles peuvent habituellement être facilement gérées. Ce qui compte, c’est de trouver la méthode pour habiller ses champs l’automne et l’hiver afin de minimiser les pertes de phosphore.
Source :OMAFRA