Un terme à la mode par les temps qui courent. Nous sommes plusieurs à l’apprécier. Mais entre la bonne volonté de vouloir en faire plus et passer à l’action, c’est un tout autre challenge. Se mettre des objectifs est une chose. Ensuite on doit planifier un plan de match qui pourra nous y conduire. Tout commence par une étape : « découverte » un projet de bande riveraine bonifiée. Clef en main avec l’aide de l’équipe « biologistes et agronomes » de l’UPA. Pourquoi ne pas ajouter des nichoirs! Fabrication des gens de la Société aménagements de la baie lavallière (SABL!) après avoir réalisé que nos premiers 5 nichoirs à hirondelles et merle bleu étaient occupés. On s’est donné un objectif d’en installer 200. Après le trip de départ de commencer à en fabriquer quelques-uns, on réalise rapidement que ça représente du temps qu’on n’a pas tout le temps! Sans compter le temps des installer aux champs, les nettoyer et faire les décomptes. Ça finit par faire du travail additionnel. On a reçu beaucoup d’aide de notre voisin Dominic qui en a fabriqué, installé et nettoyé, dans les dernières années. Tout en prenant soin de noter les espèces qui s’y sont logés.
Voilà que la semaine dernière, Dominic nous sort son résumé de sa tournée:
« Si mon décompte est bon, il y a en tout 166 nichoirs dont j’ai fait le relevé d’occupation. Je participe à ce beau projet chez Céréales Bellevue. La nature ! »
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Je me suis permis une petite escapade à un endroit où j’espérais ne pas trop voir de champs en culture. Question de faire le plein d’énergie en oubliant le plus possible les tracas.
Les nichoirs sont principalement dédiés aux hirondelles bicolores et merles bleus. On a ajouté quelques nichoirs à crécerelles et canard branchu. Au fil des visites de nettoyage, Dominic peut avoir une bonne idée si c’est une hirondelle qui s’y est installé ou un merle bleu. Il arrive souvent par contre que d’autres visiteurs inattendus s’y installent. Pourquoi pas! C’est ça accueillir la biodiversité! Au final c’est une preuve qu’on peut arriver à favoriser la rencontre entre la nature et l’agriculture. Parfaitement intégrés autour de nos champs tout en étant appréciés par notre voisinage.
C’est un peu ce qui a attiré l’attention de Dominic qui nous a offert d’y mettre du temps gratuitement. C’est ce qu’on appelle dans notre jargon « de la contribution nature ». Un beau geste qui fait briller nos champs. On apprécie sa passion et si on continue, nous devrions atteindre notre objectif de 200 nichoirs au cours de l’année 2025, soit 7 ans après avoir lancé l’objectif d’y aller un nichoir à la fois.
Profession agriculteur!
