Ottawa (Ontario), 23 octobre 2002 – Le ralentissement de la croissance du cheptel porcin s’est poursuivi au troisième trimestre. La chute des prix du porc et la hausse des coûts de l’alimentation du bétail ont contribué au ralentissement de la croissance. Un moratoire de deux ans sur la construction de porcheries au Québec, principale province productrice au Canada, a aussi contribué au ralentissement.
Les producteurs de porcs ont déclaré 14,7 millions de têtes dans leurs fermes au 1er octobre, en hausse de 2,3 % par rapport au 1er octobre 2001. En octobre 2001 et 2000 la croissance enregistrée était de 6,0 % et de 5,4 % respectivement. La croissance moyenne au cours des cinq dernières années a été de 5,0 %.
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Le marché américain du porc a une influence importante sur l’industrie porcine canadienne. Le prix américain a baissé considérablement depuis le début de 2002 et a entraîné la chute du prix sur le marché canadien. La baisse des prix aux États-Unis est attribuable à un ralentissement de l’écoulement de la viande de porc et à une hausse des abattages. Au Canada, les prix moyens des porcs au troisième trimestre ont été d’environ 28 % inférieurs à ceux enregistrés au troisième trimestre de 2001.
Au Canada 5,5 millions de porcs ont été abattus au troisième trimestre de 2002, en hausse de 7,8 % par rapport au troisième trimestre de 2001. De janvier à septembre, l’abattage a atteint un sommet de 16,3 millions de porcs, soit 6,6 % de plus que pour la même période en 2001.
Les exportations de porcs vivants vers les États-Unis ont crû de 5,3 % par rapport au troisième trimestre de 2001. En 2001, les exportations ont grimpé de 23 % par rapport à 2000.
Le nombre de truies ayant mis bas a augmenté de 3,5 % au troisième trimestre par rapport au même trimestre en 2001. Cependant la croissance était beaucoup moins forte que celle enregistrée au cours de la même période en 2001,où une hausse de 9,6 % avait été observée. La faible augmentation de mise bas au troisième trimestre comparativement au troisième trimestre de 2001 avec des anticipations de mise bas de 2,4 % pour le quatrième trimestre, indiquent que le ralentissement va se poursuivre.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Statistiques Canada
http://www.statcan.ca/