Les jardiniers amateurs et les aspirants agriculteurs biologiques disposent d’une nouvelle option pour réaliser leur rêve de cultiver une terre : la location de parcelles en Montérégie.
Cette offre provient des Jardins de Marie-Bio, une ferme située à Saint-Basile-le-Grand, au pied du mont Saint-Bruno. L’entreprise proposent aux aspirants agriculteurs ou aux jardiniers amateurs de louer une parcelle de terrain afin d’y cultiver un potager. Ceux qui le souhaitent peuvent offrir leurs paniers de denrées aux citoyens membres du réseau d’agriculture soutenue par la communauté (ASC). Seule contrainte : celle de cultiver biologique.
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Des feuillets explicatifs ont été distribués par la poste à cet effet avant les fêtes. On peut y lire : «À Noël, offrez-vous un jardin». Le site internet donne des détails sur les revenus et les dépenses anticipés et propose des croquis des parcelles en location.
Aux jardiniers amateurs, les propriétaires Louise Marie Beauchamp et Francis Tessier, proposent la location de 2 planches de 40 po x 50 pi, incluant les installations d’irrigation. À ceux qui voient plus grand, on propose de louer 0,5 hectare et de profiter des installations du site : serre, tracteurs, hangar-entrepôt, réservoir d’eau et espace pour les engrais verts. Nouveau, ce concept de location permet notamment à de jeunes agriculteurs intéressés par les cultures maraîchères, mais ne disposant pas de terres, de tester leurs ambitions agricoles. Idem pour les banlieusards ou les citadins.
Initiative semblable en France
Cette idée n’est pas sans rappeller celle de Terre de liens qui permet à des citadins d’acheter les parts d’une ferme, en France. L’un des objectif : conserver la ceinture maraîchère autour d’une agglomération. Le média Rue89 traite de cette initiative autour de la ville de Clermont-Ferrand. Cliquer ici pour lire l’article complet.
Ainsi, pour assurer la rentabilité de leur exploitation et pour que celle-ci devienne «un patrimoine collectif», des propriétaires vendent leur superficie à l’organisation La Foncière-Terre de liens, celle-ci fragmente la valeur en parts qui sont revendues aux citadins sensibles à la cause.
Comme l’explique les agriculteurs cités dans cet article : « L’idée, c’est que la ferme ne soit pas vendue et que les terres ne soient pas dispersées entre plusieurs exploitations. »