Déjà trop d’années que je sautais le colloque gestion du CRAAQ.
Cette année, je n’avais aucune raison de le rater avec le bel automne qu’on a eu sur la ferme. Pour être certain de ne pas passer à côté, dès que j’ai reçu la publicité, je m’y suis inscrit. Une fois à l’agenda ça devient encore plus concret. Mon objectif : si j’arrive à apprendre au minimum une chose, tant dans la façon de faire, de penser ou d’organiser, je suis gagnant.
À lire aussi

Faire le plein pendant que j’essaie de faire le vide
Je me suis permis une petite escapade à un endroit où j’espérais ne pas trop voir de champs en culture. Question de faire le plein d’énergie en oubliant le plus possible les tracas.
Je ne sais pas si c’est parce que j’avais l’esprit plus réceptif, mais cette année, j’ai absorbé au minimum une à deux phrases clés par conférence. Celles-ci m’ouvraient des pistes à explorer pour notre ferme. Plus j’avance dans ma profession, plus je réalise que mes études à l’ITA n’ont servi qu’à me permettre d’apprendre à apprendre et d’allumer mon cerveau. S’ouvrir l’esprit, évaluer, voir, connaître d’autres techniques, d’autres approches, d’autres façons de faire.
Depuis ce temps, je suis devenu un adepte de la formation continue, des journées techniques et autres. Dans les semaines qui viennent, ce n’est pas le choix qui manque. C’est extrêmement motivant d’apprendre, d’appliquer, d’évaluer, de corriger le tir et de recommencer à apprendre. Lors du colloque, j’ai surtout apprécié les conférences de jeunes agriculteurs brillants et allumés. J’ai retenu de nouvelles façons de voir et de faire. « Y’a pensé à ça lui ! » Ça me pousse à faire encore mieux sur ma ferme.
Wow, y’ a de l’avenir dans la profession!