Après l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE) entré en vigueur plus tôt cette année, c’est au tour de l’accord Transpacifique, renommé Partenariat transpacifique global et progressiste (PTGP ou CPTPP pour son sigle anglais) de prendre place.
L’entente négociée durant plusieurs années a été signé en 2015. Il regroupe 11 pays bordant l’océan Pacifique: Australie, Brunei, Canada, Chili, Japon, Malaisie, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam. Les États-Unis, inclus dans les premiers temps, se sont retirés par la suite. Les 11 pays représente un PIB près de 14% de l’économie mondiale, pour un PIB total de 10 600 milliards de dollars et une population de près de 500 millions de personnes. Le partenariat exclut la Chine, première puissance asiatique et deuxième économie mondiale.
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L’accord prévoit la levée d’obstacles non-tarifaires, comme l’ouverture par les pays membres des appels d’offres nationaux aux entreprises étrangères sans avantages indus pour leurs propres entreprises publiques, la détermination de normes communes pour le commerce électronique et les services financiers et le respect du droit du travail selon les normes de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Selon Financement agricole Canada, « le PTPGP pourrait bien aider à stimuler nos exportations de produits bruts et de produits agroalimentaires vers de nouveaux marchés importants ». Le Canada mise sur sur la croissance rapide de plusieurs pays asiatiques dont l’accès sera facilité par la disparition des barrières tarifaires. L’accord devrait aussi permettre de diversifier les marchés d’exportations pour les produits agroalimentaires canadiens. FAC rappelle aussi que des dispositions seront en place pour régler les différents commerciaux.
Le PTPGP a cependant ouvert une brèche dans plusieurs productions sous gestions de l’offre, tel que le lait et la volaille. Les trois derniers accords commerciaux ont augmenté l’accès des produits étrangers à ces secteurs alors que les compensations pour les producteurs restent encore à être quantifiées.
Source: Les Affaires, Financement agricole Canada