Jean-Marc Montpetit, coordonnateur au Réseau des grandes cultures du Québec (RGCQ), n’y va pas par quatre chemins : 2025 a été très dure pour le maïs-grain et les hybrides testés par le Réseau des grandes cultures du Québec (RGCQ) n’y font pas exception.
Consultez les tableaux ici: www.guidergcq.ca
Les conditions difficiles au printemps ont mené à des semis tardifs. Les dates de semis ont d’ailleurs été prorogées cette année en raison des délais causés par la pluie. La levée a de plus été compliquée, ce qui fait que trois des sept sites exploités par le Réseau ont dû être abandonnés. Et dans les quatre restants, celui de Saint-Samuel a livré des résultats désastreux.
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« On ne peut pas se fier à une année comme celle-là pour déterminer ce qui se passe avec les différents hybrides. Des conditions extrêmes comme cette année testent davantage les champs que les hybrides. Ma recommandation aux producteurs est de traiter les résultats avec un grain de sel », résume le coordonnateur.
Le maïs-grain n’a pas connu de répit durant la totalité de la saison, des semis jusqu’à la récolte qui s’est terminée dans la neige. La première moitié de la saison de croissance s’est déroulée dans la pluie avant d’être suivie d’un épisode de sécheresse et de canicule.
Interrogé à savoir si certains hybrides s’étaient distingués à la suite de la sécheresse, Jean-Marc Montpetit indique que la difficulté connue avec les semis dans les parcelles et l’abandon de plusieurs sites ne permettent pas de tirer de conclusion.
La seule bonne nouvelle réside dans l’absence notable de maladies ou de prédateurs pour 2025. De la fonte des semis a été observée en début de saison, mais l’absence de pluie plus tard en saison a coupé court aux maladies qui auraient pu proliférer. Comme quoi, les conditions ont été dures même pour les ennemis du maïs-grain.
Rappelons que 165 hybrides de maïs ont été testés par le RGCQ cette année, et ce, sur six sites différents.
Pour consulter les tableaux des essais du RGCQ des autres cultures, cliquez sur les onglets ci-dessous.