Avec le mois de juillet qui s’achève bientôt, le bilan est plutôt positif côté précipitation. Il suffit de jeter un coup d’oeil à l’indice de sécheresse de Palmer reflétant l’état de l’humidité des sols pour s’en convaincre, surtout en comparaison avec les provinces de l’Ouest. Ces dernières affichent des conditions difficiles pour les cultures, au point où l’aide du fédéral a été réclamée.

Il reste encore toutefois un important manque à gagner si on se fie aux cartes d’Agriculture Canada. La quasi-totalité des régions agricoles du Québec sont toujours en déficit, à l’exception de quelques endroits en Abitibi-Témiscamingue, en Gaspésie et au Saguenay-Lac-St-Jean. La différence avec les quantités habituellement reçues vont jusqu’à 140 mm, avec même des pointes à 170 mm à Montréal et dans des régions limitrophes à la frontière américaine au sud et à l’est.
Les disparités entre régions sont grandes et existent également à l’intérieur d’une même région. L’intensité des précipitations ont également parfois causé plus de tort que de bien. De la grêle a aussi été rapportée à plusieurs endroits. La récolte de foin en deuxième fauche reste d’ailleurs inférieure à la moyenne en Montérégie, bien que la qualité semble au rendez-vous dans la plupart des régions. Le blé d’automne, dont la récolte a débuté, a souffert du manque de pluie au printemps, ce qui devrait également être le cas pour le blé de printemps. Reste à voir si les résultats seront aussi catastrophiques que ceux de 2020.

Mais comme un malheur n’arrive jamais seul, il semble que la chaleur ait été absente en juillet. Météomédia estime qu’une différence de près de 5 degrés Celsius a été notée dans la province par rapport aux moyennes pour le mois. L’humidité plus présente et le temps plus frais a fait relever d’un cran les alertes quant à la moisissure dans le soya en raison des conditions plus propices à la maladie.
Pour le mois d’août, le temps s’annonce frais pour la première semaine avec un réchauffement par la suite, accompagné de conditions sèches, selon les plus récentes prévisions météo disponibles, un modèle qui pourrait s’étirer durant tout le mois, selon l’agence météo des États-Unis.
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