Un tel outil existe déjà pour l’Ontario. L’Université Cornell, dans l’état de New York, propose aussi le sien. D’ici un an, les producteurs du Québec auront droit à un outil semblable, adapté aux conditions de culture d’ici.
Il s’agira d’une interface Web qui aide à choisir les engrais verts, cultures de couverture et autres cultures intercalaires. L’outil est développé conjointement avec des agronomes et chercheurs de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick, avec une subvention d’Agriculture et Agroalimentaire Canada.
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Au Québec, la coordonnatrice est Stéphanie Sanchez, biologiste à l’embauche de Prisme Consortium. L’outil sera conçu pour les producteurs maraîchers, mais par ricochet, il servira aussi aux producteurs de grandes cultures.
Toutes les cultures de couverture et intercalaires ayant été mises à l’essai dans l’est du Canada y seront répertoriées. Pour chacune on mentionnera les périodes de semis possibles, les usages (lutte à l’érosion, apport de matière organique, amélioration de la structure du sol, apport d’azote, lutte aux ravageurs, etc.), la capacité de survie à l’hiver et d’autres propriétés comme la levée et la croissance rapide.
« Ce sera basé sur les connaissances d’ici, assure Stéphanie Sanchez. De l’information sera ajoutée au fur et à mesure des études et il y aura des liens vers la documentation sur Internet. »
Cet automne, une version « bêta » devrait être prête pour que des producteurs québécois l’essaient.