La chaleur, le manque d’eau, les conditions de travail qui se dégradent, les plantes sont épuisées et à bout de ressources. Elles réclament d’être traitées à leur juste valeur puisqu’elles nourrissent la population. Je me suis amusé avec cette histoire imagée.
On a dû passer au vote lors de la dernière réunion représentant l’association des plantes nourricières du Québec. En résumé, les leaders ont scandé : « C’est le chaos, on n’a plus d’eau, il fait trop chaud, on sauve nos acquis et on ferme la shop! » Résultat : un vote serré 57% pour l’arrêt complet de la production. Plusieurs observateurs dénoncent un certain « je m’en foutisme » de la part du conseil de l’association des plantes et y voit un réel gaspillage alimentaire. « Elles auraient pu tenir bon encore quelques semaines et on aurait pu récupérer un pourcentage additionnel de nourriture. »
Les plantes mentionnent qu’elles sont épuisées et à bout de ressources. Elles réclament qu’à l’avenir, elles puissent avoir accès à de meilleures réserves d’eau tout en ayant accès à de la protection contre les forts rayons du soleil. Selon elles, « ça prend un meilleur soutien financier pour investir dans leurs conditions de travail qui ne cessent de se dégrader (si elles les comparent à celles des plantes dans les parcs grassement entretenus tout en mentionnant que ce ne sont pas les parcs qui ont la capacité de nourrir la population toujours grandissante). »
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Du point de vue des agriculteurs, ce n’est pas une surprise. « Malgré tous nos efforts, on ne peut pas toujours tout compenser à nos frais les effets des changements climatiques. On voyait ça venir. Faudra s’ajuster à la dernière minute et se contenter de ce qu’il reste aux champs. Les dates de récoltes seront devancées d’environ 10 à 15 jours avec des potentiels de rendement plus bas ».
Les médiateurs s’attendent à une plus grande ouverture de la part de Dame météo et des consommateurs pour arriver à une entente à long terme. À suivre.