Déjà rendu à mon 400e blogue

Publié: 1 novembre 2022

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Déjà rendu à mon 400e blogue

Ce matin, je réalise que j’arrive à mon 400e texte de blogue. Wow! Déjà! Je suis un cartésien fini : je numérote tout ce que je touche! Si je suppose que je fais environ 50 textes par année, ça veut dire que ça fait déjà huit ans que j’ai le privilège de me retrouver dans l’infolettre du Bulletin des agriculteurs.

Merci à toute l’équipe de me soutenir dans mon aventure au volant de mon clavier qui fait quelques fois des fautes d’orthographe. J’ai quand même l’impression de m’être amélioré avec le temps. Au-delà de l’expression des 400 coups, je crois que je n’ai pas fait trop de niaiseries. Dire qu’au départ, c’était un essai, question de voir si les lecteurs seraient au rendez-vous. Heureusement, vous êtes là en grand nombre!

J’avais comme objectif de partager mon vécu quotidien d’agriculteur sur notre ferme. Les sujets se présentent au fil des jours et j’essaie de coller le texte le plus près possible du vécu quotidien. Je reçois beaucoup de commentaires, tant public que privé, que je lis avec attention et, en général, j’arrive à répondre à tout le monde. Merci à tous ceux qui prennent le temps de lire, commenter et même partager mes réflexions quotidiennes qui en fait rejoignent les réflexions de plusieurs autres agriculteurs et agricultrices.

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Par la bande, mes textes ont même réussi à rejoindre une clientèle non agricole qui désire en connaître un peu plus sur notre profession. Ils sont souvent agréablement surpris de notre savoir-faire et de la complexité de notre profession, notamment de travailler avec précision dans un contexte météo de plus en plus imprécis.

Quand j’étais à l’école, j’étais un peu gêné de dire que j’étais agriculteur. J’ai souvent eu des remarques blessantes par rapport à mon futur choix de carrière :

-Pourquoi tu te forces en chimie et en physique?

-Je veux être certain de pouvoir entrer à l’ITA.

-C’est un cours en agriculture, c’est certain qu’ils vont te prendre!

Comme si n’importe quel « gnochon » pouvait devenir agriculteur! Euhhhh non! En fait, nous étions un peu plus de 200 inscrits et seulement 95 ont été acceptés. Aujourd’hui, je le crie partout que je suis agriculteur et que je suis fier de ma profession, d’où la motivation d’en faire la promotion. Nous sommes brillants, débrouillard et travaillants. Cibole, j’arrive à 400 mots! Encore 400 coups? Profession agriculteur.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Paul Caplette

Paul Caplette

Agriculteur et collaborateur

Paul Caplette est passionné d’agriculture. Sur la ferme qu’il gère avec son frère en Montérégie-Est, il se plaît à se mettre au défi et à expérimenter de nouvelles techniques. C’est avec enthousiasme qu’il partage ses résultats sur son blogue Profession agriculteur.