Du temps de repos à l’agenda

Prendre un peu plus de temps pour moi ou pour nous devrait être une priorité

Publié: 31 janvier 2023

,

Du temps de repos à l’agenda

C’est déjà le premier jour du plus petit mois de l’année. Les évènements se bousculent un à la suite de l’autre dans l’agenda. Je m’aperçois que j’en ai repoussé quelques-uns que je devrai réaménager dans l’horaire si je veux atteindre mes objectifs de travaux hivernaux. Je ne sais pas si c’est le mode COVID qui traîne, mais j’ai l’impression qu’il me manque deux semaines en hiver. Donc je me suis dit que c’était l’année pour me décrasser un peu : planifier plus serrée, déléguer certaines tâches, diminuer mon nombre de présence en conférence, éliminer certaines activités pour ajouter de nouvelles cases libres dans l’agenda.

Travailler avec un parc de machinerie bien amorti a ses effets qu’il faut gérer dans l’horaire : des modifications de machines, la mise à niveau de Gertrude, l’installation d’un système GPS en plus de tout l’entretien normal du parc de machinerie. C’est donc important d’intégrer ça à travers les rencontres de formation et les rencontres d’implication à différents niveaux.

J’ai le défaut de souvent repousser mes activités personnelles en me disant que je ferai ça un peu plus tard. Erreur! Si je ne les planifie pas dans l’agenda, il y a de grandes chances que je passe tout droit. En plus, s’il y a une période où je devrais être un peu plus relaxe, c’est bien en hiver. Et pourtant, je me sens dans une période d’urgence d’agir en même temps que je suis prêt à prendre un peu plus de temps pour moi. Il ne nous reste pas 20 ans pour atteindre nos nouveaux objectifs professionnels.

À lire aussi

Le blé d’hiver est resté debout.

Nos champs changent

Il suffit de partir cinq jours de la ferme en pleine canicule pour réaliser à notre retour que les champs ont énormément progressé.

Prendre un peu plus de temps pour moi ou pour nous devrait être une priorité. C’est comme si on avait quelque chose à prouver. Certainement quelques séquelles face à certains commentaires qu’on s’est fait servir quand on était plus jeune. Le goût de se dépasser est encore très fort et guide nos actions, alors que ce serait sûrement plus relaxe si on décidait de simplifier le système de culture et de se la couler un peu plus douce. Disons qu’on y arrive lentement, même s’il serait temps qu’on agisse un peu plus. Donc pour se raisonner un peu, rien de mieux que de mettre nos activités personnelles bien inscrites dans l’agenda tout en se gardant quelques cases pour improviser.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Paul Caplette

Paul Caplette

Agriculteur et collaborateur

Paul Caplette est passionné d’agriculture. Sur la ferme qu’il gère avec son frère en Montérégie-Est, il se plaît à se mettre au défi et à expérimenter de nouvelles techniques. C’est avec enthousiasme qu’il partage ses résultats sur son blogue Profession agriculteur.