On commence enfin le semis de maïs-grain!

Même pas eu besoin de changer de variété, car maintenant, on sème du maïs un peu plus hâtif

Publié: 21 mai 2024

On commence enfin le semis de maïs-grain!

Enfin quelques jours de beau temps d’affilée. On vient tout juste de commencer le semis du maïs-grain. C’est le monde à l’envers. Nos semis de soya, canola, blé, lin, pois verts et blé d’hiver sont tous en parfaites formes et voilà qu’on commence enfin le maïs!

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Mes épaules sont aussi lourdes que le champ de maïs. Ce n'est pas la première fois que ça nous arrive. On sait que le beau temps va revenir. En attendant, ça gruge nos énergies. Pendant que tous les travaux de nettoyage de fin de saison retardent.

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Une saison difficile, des rendez-vous retardés, des conférences déjà prévues qui arrivent trop vite et un manque de temps pour en offrir d’autres.

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Même pas eu besoin de changer de variété, car maintenant, on sème du maïs un peu plus hâtif. Avec nos généreux couverts de trèfle, c’était difficile de faire sécher la surface du sol. On a « scarifié » la surface avec notre déchaumeuse. Juste assez pour grafigner la chevelure du couvert pour permettre au soleil d’atteindre plus facilement la surface du sol. On a dû être patient et maintenant on colle la semence à 4 cm directement assis sur l’humidité.

Les bouts de champs en vesce velue (qu’on va récolter) débutent leur floraison.

Les semis des derniers jours germent rapidement. Le blé d’hiver commence à sortir sa feuille étendard. Les champs sont très beaux. Une impression que ça sent la coupe! On va augmenter notre cap salarial de fertilisation. Sur notre secteur le plus prometteur. Tout d’un coup que c’est l’année de la coupe : un foliaire de plus sans oublier deux minis fractionnements d’azote. On y reviendra. Là, je n’ai pas le temps.

Le temps des pissenlits est terminé. Par contre, j’ai probablement fait sauter notre bilan carbone lors de la tonte.

Parlant de temps, celui des pissenlits est terminé et voilà que nos bouts de champs en cultures de vesce velue se préparent à fleurir. Les pissenlits ont sûrement rassasié les pollinisateurs, mais j’ai l’impression d’avoir fait exploser mon bilan carbone quand est venu le temps de faire la tonte. On a même semé une micro surface d’une plante mystère dont la semence se détaille 1200$/kg!

Notre projet de bande fleurie incluant tout de près de 2000 vivaces en plus de quelques arbustes à planter avance. Quand une journée commence bizarre : le « raven », dont les touches gèlent. Il n’y a pas moyen de le dégeler, ni de le reprogrammer. Plan B. Ramasser l’autre identique dans un autre tracteur et installer, programmer et enfin repartir le chantier.

Nous voilà maintenant rendu à la fine pointe de la conduite automatisée. Première fois que frérot conduit le tracteur sans toucher au volant. Jusqu’à ce que l’écran s’éteigne en fin de journée. Woups ! Problèmes… Le temps de tout vérifier le filage, je découvre qu’un de mes fils n’était pas parfaitement bien insérer dans sa prise de connexion. C’est pourtant une règle de base à bien respecter.

Et ce matin, j’ai réalisé qu’on était bien mardi et non lundi. Que j’avais un texte à vous transmettre. Et bien le voilà en mode nouvelles expresses! On s’en reparle plus tard. Soyez prudents et bonne fin de semis.

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À PROPOS DE L'AUTEUR

Paul Caplette

Paul Caplette

Agriculteur et collaborateur

Paul Caplette est passionné d’agriculture. Sur la ferme qu’il gère avec son frère en Montérégie-Est, il se plaît à se mettre au défi et à expérimenter de nouvelles techniques. C’est avec enthousiasme qu’il partage ses résultats sur son blogue Profession agriculteur.