Après des prix relativement bas dans les derniers mois, le coût du gaz naturel devrait prendre une tendance à la hausse, indique un rapport des économistes de Desjardins. Un rapport sur les matières premières indique que le prix devrait connaître une légère augmentation en raison de l’hiver qui approche et un hiver plus froid que l’an dernier avec l’arrivée du phénomène climatique La Niña. La faiblesse de la demande de joueurs tels que la Chine, qui éprouve des difficultés économiques, mettrait toutefois une pression sur les prix au niveau national.
Le prix du gaz naturel a atteint des sommets lors du déclenchement de la guerre en Ukraine. En début d’année toutefois, le marché du gaz naturel nord-américain a connu un enlisement, indiquent les économistes. Ceci a amené une chute prononcée des prix, puis un ajustement entre l’offre et la demande puisque des opérateurs fonctionnaient à perte. Le nombre de foreuses en action serait à un niveau historiquement bas. À terme, la demande devrait reprendre de manière plus soutenue et d’ici un horizon de cinq ans, les prix augmenteraient de 15%.
L’incertitude pour les prix du pétrole
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Le prix des produits pétroliers a connu une baisse en 2024 avec un creux en août 2024. Depuis, le conflit au Moyen-Orient a connu une escalade qui s’est reflétée sur les prix, que ce soit l’essence ou le diésel. Ces derniers ont gagné 9% entre la fin de septembre et le début d’octobre. La possibilité de voir le conflit s’étendre à l’Iran en est la raison. Le pays produit 3,5% de la production mondiale de pétrole. Bien que les tensions se soient calmées, le risque demeure toujours présent, ce qui fait en sorte qu’il serait possible de voir de nouvelles flambées des prix dans les mois à venir, avec des effets sur les prix à la pompe, avancent les économistes de Desjardins.
La tendance générale pointe toutefois à moyen terme vers des prix stables de l’essence et ses dérivés aux États-Unis et au Canada. La baisse des prix du pétrole et la production importante des raffineries américaines ont mené à la réduction des prix observée depuis le début de l’année. La baisse des taux d’intérêt pourrait stimuler la demande dans les prochains trimestres, mais le ralentissement économique devrait limiter la progression des prix. L’Agence internationale de l’énergie a, par ailleurs, revu de nouveau à la baisse les perspectives pour la demande en 2025 dans un récent rapport.