La gestion des odeurs en Mauricie : une priorité

Publié: 9 septembre 2002

Cap-de-la-Madeleine (Québec), 5 septembre 2002 – Le Syndicat des producteurs de porcs de la Mauricie et la Fédération de l’UPA de la Mauricie lancent une opération de sensibilisation à la gestion des odeurs en présentant aux producteurs et productrices porcins de la région une technologie d’avant-garde d’incorporation ou d’injection des lisiers dans le sol, qui peut à elle seule réduire de quelques 70 % les odeurs occasionnées par l’épandage des lisiers.
C’est à l’occasion de la démonstration de cette technique sur la Ferme

À lire aussi

La gestion des odeurs en Mauricie : une priorité

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault

Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.

Familiporc inc. de Saint-Léon-le-Grand, organisée en collaboration avec le
Groupe Envir-Eau-Sol inc., les syndicats de l’UPA de Chavigny, de Grand-Pré et
Des Chûtes, et le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de
l’Alimentation du Québec que l’opération est lancée aujourd’hui.

« Le lisier de porc représente un engrais naturel de grande valeur, mais
dont l’épandage peut être associé à un problème d’odeurs. Aussi, dans un
esprit de cohabitation harmonieuse, la gestion des odeurs est devenue une
priorité pour les producteurs et productrices de porcs de la Mauricie, au même

rang que le respect de l’environnement », affirme M. André Auger, président du
Syndicat des producteurs de porcs de la Mauricie. Rappelons à cet égard que la
gestion des odeurs est une des mesures du Plan agroenvironnemental de la
production porcine, lancé en 1997 par la Fédération des producteurs de porcs
du Québec pour protéger l’environnement et la qualité de vie.

Comparativement à l’épandage par aéroaspersion, cette technique réduit de
façon importante la volatilisation des gaz présents dans les lisiers, ce qui a
pour effet de diminuer les odeurs lors de l’épandage et d’augmenter de plus de
40 % la disponibilité de l’azote pour favoriser la croissance des plantes.

« La pratique d’une agriculture durable passe par un ensemble de gestes
quotidiens, de pratiques responsables, de relations de bon voisinage, dont le
but est de minimiser les nuisances et les impacts associés à la production
agricole. Par son efficacité, cette technologie s’avère utile non seulement
pour les fermes porcines, mais également pour toutes les entreprises agricoles
devant assurer une gestion harmonieuse des lisiers », de conclure M. Claude
Trudel, président de la Fédération de l’UPA de la Mauricie.

Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :

Fédération de l’UPA de la Mauricie

http://mauricie.upa.qc.ca

Ministère de l’agriculture des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ)

http://www.agr.gouv.qc.ca/