L’Union paysanne appuie le combat de José Bové

Publié: 21 juillet 2003

Saint-Germain-de-Kamouraska (Québec), 10 juillet 2004 – L’emprisonnement de José Bové, pour des gestes symboliques de légitime défense contre la dictature des OGM et de l’agriculture productiviste d’exportation, est un affront à la liberté syndicale et à la liberté d’expression des citoyens.

L’Union paysanne, qui partage les objectifs de la Confédération paysanne, de Via Campesina et de tous les mouvements paysans qu’elle regroupe, juge cet emprisonnement particulièrement illogique au moment où la communauté européenne, la France particulièrement, vient de reconnaître la nécessité de privilégier une agriculture d’occupation et de préservation du territoire et subit les assauts de l’OMC contre sa politique de précaution face aux OGM.

Le combat de José Bové et du mouvement paysan est un combat pour sauvegarder la souveraineté alimentaire de chacun de nos pays et le rôle irremplaçable des paysans pour assurer une alimentation saine et une occupation durable du territoire, ce que ne sauraient assurer Monsanto où les autres multinationales impliquées.

L’Union paysanne, qui incarne ce mouvement paysan au Québec, demande donc au président français Jacques Chirac de redonner sa liberté d’action à José Bové.

Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :

Confédération paysanne
http://www.confederationpaysanne.fr/

Union Paysanne
http://www.unionpaysanne.com/

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