RED DEER, le 13 janvier 2000 Le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, M. Lyle Vanclief, a annoncé aujourd’hui que le gouvernement du Canada dépensera jusqu’à 1 milliard de dollars de plus, au cours des deux prochaines années, afin d’aider les agriculteurs canadiens à gérer les risques liés aux fluctuations du marché et à la production.
Grâce à ce nouvel investissement, la contribution du gouvernement du Canada atteindra jusqu’à 2,2 milliards de dollars pour les deux prochaines années. À lire aussi![]() Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement LegaultLes promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue. |
Grâce à ce nouvel investissement dans les programmes de protection du revenu agricole, la contribution du gouvernement du Canada atteindra jusqu’à 2,2 milliards de dollars pour les deux prochaines années. Le Ministre a annoncé ces fonds additionnels lors du congrès annuel de l’organisme Wild Rose Agricultural Producers.
Dans le cadre du nouveau programme gouvernemental en cas de désastre, le Ministre propose que des avances de fonds sans intérêts d’au plus 20 000 dollars, par exploitation agricole admissible, soient offertes aux agriculteurs ce printemps afin de les aider à défrayer les coûts des semis printaniers.
« Le gouvernement du Canada s’engage à investir ses ressources financières auprès des agriculteurs canadiens, a déclaré M. Vanclief. Nous croyons que le problème du revenu agricole nécessite un effort concerté de la part des gouvernements fédéral et provinciaux.
« Je rencontrerai mes collègues provinciaux, vendredi, et ensemble, nous jetterons les bases d’un nouveau cadre pour la protection du revenu agricole à long terme. Les deux paliers de gouvernement devront faire tout ce qui est en leur pouvoir afin de conclure un accord qui permettra aux agriculteurs de passer à travers cette période difficile. »
Puisque l’agriculture est une responsabilité partagée, M. Vanclief estime qu’un partenariat fédéral-provincial solide en matière de politique sur le revenu agricole est essentiel si l’on veut accomplir des progrès tangibles à l’égard d’un objectif commun : la protection du revenu de l’ensemble de l’exploitation agricole.
M. Vanclief a mentionné que les coûts du nouveau programme devraient être partagés par le gouvernement fédéral et les provinces selon la formule 60/40. En tenant compte de ce principe, les dépenses fédérales-provinciales pour les programmes de sécurité du revenu pourraient atteindre jusqu’à 3,6 milliards de dollars au cours des deux prochaines années. De plus, puisque les agriculteurs canadiens désirent obtenir un meilleur accès à leur Compte de stabilisation du revenu net (CSNR) personnel, le gouvernement du Canada effectuera des modifications pour faciliter l’accès à leur solde du CSRN.
« Nous avons écouté les associations agricoles et nous croyons que cette forme de réinvestissement fournira aux familles agricoles le soutien dont elles ont besoin pour faire face à ces temps difficiles, a déclaré M. Vanclief.
« Le gouvernement canadien demeure convaincu qu’une solution permanente et énergique au problème du revenu agricole est nécessaire. »
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Agriculture Canada
http://Aceis.AGR.CA/