Solidarité rurale du Québec initie La foire des villages

Publié: 19 juin 2000

Nicolet (Québec), le 16 juin 2000 – La Foire des villages est une invitation à habiter le monde rural, a lancé Jacques Proulx, le président fondateur de Solidarité rurale du Québec en rencontre de presse. Un genre de marché public des villages que nous tiendrons au Marché Bonsecours les 3 et 4 février 2001.







« Le défi de la Foire des villages, a tenu à préciser Jacques Proulx, est donc d’inciter les urbains à passer du rêve à la réalité en leur proposant tout simplement de trouver leur village et de rencontrer son monde. »


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Cette foire organisée par les ruraux est une invitation faite aux urbains de la grande région de Montréal tout autant qu’une façon de souligner le dixième anniversaire de fondation de Solidarité rurale du Québec. Mais avant tout, cet événement inédit est une tentative de canaliser les rêves des urbains. »

En effet, le dimanche 11 juin, on a pu lire dans La Presse, sous la plume d’André Pratte, que « s’ils ne subissaient aucune contrainte d’ordre financier ou autre, 38% des habitants de la région de Montréal iraient vivre à la campagne. (…) Ça ressort dans toutes les enquêtes sur les préférences résidentielles aux Etats-Unis et en Europe (…) Aussitôt qu’on parle de campagne, les gens se mettent à rêver. » Dans le même ordre d’idées, un sondage mené par la firme Jolicoeur et associés, pour le compte de Solidarité rurale du Québec en 1999, indiquait que 89% des jeunes urbains de moins de 35 ans aimeraient vivre en milieu rural.

« Le défi de la Foire des villages, a tenu à préciser Jacques Proulx, est donc d’inciter les urbains à passer du rêve à la réalité en leur proposant tout simplement de trouver leur village et de rencontrer son monde. Alors pour relever ce défi, nous avons pensé proposer à chacune des MRC du Québec ayant des villages sur son territoire de louer un kiosque dans lequel elle offrira ses attraits. La réussite de cet exercice est entre les mains des ruraux qui devront, tout au long de la planification de leur venue au Marché Bonsecours, se rappeler que les urbains sont à la poursuite d’un rêve et non pas à la recherche d’un terrain, qu’ils sont généralement plus intéressés par la vie communautaire au village que par le taux de taxation, qu’ils cherchent un lieu de vie pas un bungalow et qu’ils ne connaissent pas le Québec! »

À la suite de la Foire des villages, le lundi 5 février 2001, la coalition devenue instance-conseil du gouvernement du Québec en 1997 tiendra sa dixième conférence nationale sous le thème : le village à refaire. « À l’heure de la réforme Harel et de la première politique de développement rural, selon Jacques Proulx, on a intérêt à savoir ce que l’on veut! Et je sais que le monde rural ne veut plus être ce qu’il était et ne peut plus être comme avant. Tout bouge : nos villages aussi. Cependant, ce qui ne change pas c’est notre volonté de vivre au village. Être rural est une condition à ma vie autant que d’être urbains pour d’autres. » Cette conférence nationale abordera précisément trois questions : la multifonctionnalité du monde rural, les services de proximité et la citoyenneté.

« En somme, pour Jacques Proulx, dix ans après les États généraux du monde rural et malgré les difficultés et les embûches bien réelles, on croit que nos villages sont des lieux de vie emballants, porteurs d’une magie nécessaire à la vie de plusieurs. »

Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :

Solidarité rurale

http://www.solidarite-rurale.qc.ca/