Depuis vendredi, les échéanciers n’ont cessé d’être repoussés quant à l’issue d’une entente sur le Partenariat transpacifique. Les discussions se sont poursuivies samedi, puis dimanche. Dans cette seule journée, les journalistes ont été convoqués à plusieurs reprises en fin de journée pour voir finalement le moment de la rencontre remis sans plus d’explications. Selon les correspondants québécois sur place à Atlanta, la conférence de presse aurait lieu lundi matin à 9h30 à Atlanta pour faire le point sur les négociations.
Les points en litige demeurent les mêmes, soit l’accès plus grand des produits laitier aux différents marchés, les médicaments biologiques et la vente de pièces automobiles à partir des marchés de l’Asie.
À lire aussi

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault
Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.
Les discussions auraient porté plus tôt en fin de semaine sur les deux autres secteurs, soit les médicaments et le secteur automobile. Les négociations sur l’accès des produits laitiers sur certains marchés, dont le Canada, auraient donc été repoussées jusqu’à dimanche, d’où le report d’une annonce dans ce secteur.
Selon la Presse canadienne, la Nouvelle-Zélande souhaiterait un accès plus grand de ses produits laitiers au marché américain. Il semblerait toutefois que les Américains ne cèderaient pas tant que le Canada n’ouvrirait pas davantage ses frontières.
Selon le système de la gestion de l’offre en place au pays, 90 pour cent du marché des produits laitiers canadiens est fermé aux produits étrangers.
Si les producteurs laitiers canadiens ont fait connaitre leurs inquiétudes, entre autres par de nombreuses manifestations, d’autres secteurs agricoles voient d’un bon œil un accord favorable au Partenariat transpacifique. Ce dernier réduirait en effet les barrières tarifaires pour l’exportation de nombreux autres produits canadiens, dont le boeuf, le porc, le canola et la machinerie.
Le gouvernement Harper s’est dit prêt à conserver le système de gestion de l’offre mais n’a pu garantir s’il le conserverait dans son intégralité.