Les records de chaleur s’accumulent pour la planète. La preuve, le mois de mai dernier est le plus chaud à avoir été enregistré à ce jour, soit depuis 1880, date où ces informations ont commencé à être compilées. La température moyenne s’est située à presque 1 degré de plus que la moyenne affichée entre 1951 et 1980. Il s’agit aussi du 8e mois consécutif à battre des records de chaleur. Il faut remonter à plus de trente ans (1985) pour retrouver un mois plus froid que la normale pour la planète.
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MétéoMédia rapporte que la tendance s’est aussi fait sentir au Québec. Tout comme plusieurs régions du monde, la cause en revient au phénomène climatique dans le Pacifique, soit El Nino. Depuis l’automne 2015, le réchauffement des eaux dans l’océan a provoqué des températures au-dessus de la normale, un peu partout sur la planète. En mai dernier, le mercure a grimpé de 1 degré de plus que la normale en moyenne. Certaines régions n’ont toutefois pas été affectées. C’est le cas de plusieurs pays en Amérique centrale (Argentine et Brésil), ainsi que dans le Midwest des États-Unis.
En termes d’unités thermique (UTM), le Québec affiche un résultat dans la moyenne de 1981 à 2010, malgré le temps froid en avril et en début de juin. C’est surtout le cas pour les régions au sud-ouest de la province où l’écart à la moyenne est peu significatif. Le mercure a toutefois chauffé davantage les régions à l’est de Québec, tout le long du fleuve. Dans certains endroits les UTM sont 246 points supérieurs à la moyenne. Montréal et les régions frontalières de la province affiche toutefois le plus grand nombre d’UTM à la mi-juin.
Sources: MétéoMédia, Agrométéo, NASA