Quelque 500 personnes ont pris part à cette journée champêtre le 30 juillet dernier à l’île Bouchard. Les invités ont joint l’utile à l’agréable en assistant à différents ateliers agronomiques et en visitant des parcelles de démonstration. Voici un photo-reportage de la journée.
- Les personnes attendues pour l’évènement sont arrivées par bateau sur l’île Bouchard située en face de Verchères au milieu du Saint-Laurent. On cultive notamment du maïs et des petits fruits sur cette île privée. Des asperges sauvages y poussent également.
- La journée champêtre a eu lieu sur le site du vignoble Bouche-Art. Établi depuis 2001, ce vignoble profite d’un micro-climat favorable à la culture de la vigne.
- D’ailleurs, Alain Lavoie, propriétaire du vignoble, s’est fait un plaisir de raconter l’histoire de l’île et de son entreprise. Cette île porte le nom d’Étienne Bouchard, un chirurgien arrivé en Nouvelle-France en 1653. Il s’agissait de son territoire de chasse et de pêche.
- Organiser un tel évènement sur une île a demandé une grande logistique. Tout l’équipement nécessaire à la plantation et à l’entretien des parcelles de démonstration en plus de tout le matériel pour la tenue de l’évènement ont dû être amené sur l’île sur cette embarcation.
- Tout au long de la journée, les producteurs ont circulé d’une station à l’autre. Stations disposées à travers les différentes parcelles de maïs et de soya.
- Plusieurs sujets ont été abordés concernant les cultures du maïs, du soya et du blé d’automne.
- À la station traitant des différents essais agronomiques menés chez les producteurs, on y a appris qu’un nouveau traitement de semence sans néonics est en voie d’homologation: le Lumivia. Il devrait être disponible pour la saison 2017.
- Selon une étude américaine menée sur 80 ans, le rendement de soya a augmenté de 1/3 de boisseau en moyenne par année. La clé du succès serait de maximiser le nombre de gousses par plant.
- “Dans le maïs, on a gagné une tonne/acre en 20 ans”, a indiqué Jean Caron, directeur régional DuPont Pioneer. Cette augmentation serait attribuable: 70% à la génétique et 30% à la régie.
- Les populations dans le maïs ont aussi évolué avec le temps. En 30 ans, la population est passée de 25 000 à 35 000, a indiqué l’agronome Sylvain Payant. En 2050, les meilleures terres devraient être semées à 50 000 de population, a-t-il prédit.
- Pour l’évènement, DuPont Pioneer a fait produire de la semence de ces anciens hybrides champions. Les gens ont pu comparer les parcelles avec les nouvelles variétés. Les producteurs ont pris plaisir à se rappeler notamment le 3950 et le 3975.
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