Les États-Unis affichaient il y a un an une nette amélioration des zones de sécheresse sur leur territoire, en particulier la Californie qui était aux prises avec sa pire sécheresse depuis des décennies.
La situation s’est toutefois de nouveau détériorée dans les derniers mois, au point qu’un quart du territoire américain est déclaré souffrir du manque d’eau, une hausse de 4% en une hausse. Les États les plus affectés se trouvent au sud, et tout près de la frontière canadienne dans la région des Prairies, mais la zone sèche s’étend maintenant dans tout le centre des États-Unis. Elle cumule 23,9% du territoire de 48 États (sauf l’Alaska et Hawaï) contre 20% la semaine dernière, affectant ainsi 55,8 millions de personnes.
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Cet épisode de sécheresse survient alors qu’un phénomène El Nina de faible intensité a été confirmé pour cet hiver. Ce dernier s’accompagne de temps plus sec pour les hémisphères les plus au sud. Les cultures de l’Amérique du Sud et l’Australie ont déjà souffert du temps trop sec.

Le blé d’hiver aux États-Unis pourrait s’ajouter à la liste puisque de nombreux États producteurs se situent dans les zones touchées par la sécheresse, dont le Texas et l’Arkansas.