Le radis, super culture de couverture

Publié: 1 décembre 2014

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La culture de précision semble faire des petits. Après l’application d’azote selon les besoin précis d’un champ, des chercheurs ont développé d’autres techniques se rapprochant du concept.

Le Dr Joel Gruver de l’Université de l’Illinois présente dans une vidéo en anglais son étude des cultures de couverture de précision (precision cover crops), en particulier le radis. Il décrit la capacité étonnante de ce légume à attirer de précieux minéraux, tels que l’azote et le potassium à l’endroit même où il a été planté. Sa capacité à se décomposer rapidement après les gels le rend d’autant plus intéressant.

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Dans l’extrait, le chercheur indique que les radis ont été semés entre deux rangs de lentilles. Après analyse du sol, il a été surpris de constater que les niveaux de minéraux se comparaient à ce qu’il aurait retrouvé après un épandage de fertilisants commerciaux. De plus, il semble que le radis ait été en mesure d’aller chercher les minéraux déjà présents dans le sol et de les libérer, les rendant ainsi davantage disponibles. Le radis peut ainsi procurer de 150 à 200 livres d’azote par acre, s’il est semé assez tôt pour prendre suffisamment de volume. Le légume peut aussi donner autant en potassium, ainsi que du phosphore.

Autre avantage, le radis se décompose rapidement à la suite du gel. Il ne laisse en place que des trous dans le sol au printemps, ne laissant pas deviner qu’il était présent une saison plus tôt. Selon le Dr Gruver, qui a observé d’autres cultures de couverture telles que la moutarde et la phacélie, le chou aurait les mêmes capacités que le radis.

 

À PROPOS DE L'AUTEUR

Céline Normandin

Céline Normandin

Journaliste

Céline Normandin est journaliste spécialisée en agriculture et économie. Elle collabore également au Bulletin des agriculteurs.