Paris (France), 23 mai 2002 – Les industriels français de l’alimentaire ont demandé au nouveau gouvernement des mesures pour relancer leur secteur dont ils jugent les perspectives économiques « préoccupantes » pour 2002.
« Les industriels du secteur sont préoccupés par la situation économique actuelle des entreprises, particulièrement celles des PME », déclare le président de l’Association nationale des industries alimentaires (ANIA), Victor Scherrer, dans un communiqué.
« Les perspectives pour l’année 2002 sont préoccupantes », précise-t-il le texte qui impute cette situation aux « surcoûts salariaux entraînés par les 35 heures et aux pressions sur les marges exercées par la grande distribution ».
À lire aussi

Un outil gratuit d’IA générative fournit des conseils
L’Intelligence artificielle s’impose dans le paysage des services-conseils. Un partenariat a permis de développer un nouvel outil qui permet aux agriculteurs d’obtenir des conseils rapides et fiables.
« Nous attendons du nouveau gouvernement qu’il crée le cadre permettant à nos entreprises et à nos partenaires de la filière de mettre pleinement en oeuvre leur dynamisme et leur volonté de développement des marchés », précise le communiqué.
Si elle se félicite d’un premier trimestre 2002 « encourageant » grâce à la reprise des exportations, l’association redoute un plafonnement des celles-ci, susceptible de nuire à la compétitivité.
Après un fléchissement en 2000 dû aux crises alimentaires de la vache folle et de la fièvre aphteuse, le secteur a augmenté son chiffre d’affaires de 4,4% à 131 milliards d’euros en 2001.
Mais les exportations de 2001 continuent de plafonner à 27,4 milliards d’euros, tandis que les importations progressent de 1,5% à 19,6 milliards d’euros, relève l’Ania.
Source : Reuters