Le « foin de l’Ontario » à la conquête des marchés

Publié: 2 décembre 2010

L’Ontario produit du foin de qualité et cherche à se tailler une place sur les marchés d’exportation, notamment auprès des éleveurs de chevaux des États-Unis.

L’Ontario Forage Council, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales (MAARO), prévoit créer une marque pour le foin de cette province.

Le « foin de l’Ontario » deviendrait une marque reconnue, à l’image de la « pure luzerne de l’Ouest » des producteurs de l’Ouest américain.

Ce projet de création d’une marque s’insère dans un contexte de hausse des coûts de transport, de ralentissement de l’économie américaine et de baisse de la valeur du dollar américain.

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Dans un document invitant les producteurs à participer aux efforts de développement de cette marque, le MAARO énumère des attributs du foin de l’Ontario qui pourraient être mis de l’avant auprès des éleveurs de chevaux : qualité uniforme, vert, propre, texture agréable, appétent et exempt de poussières et de moisissures.

L’Ontario disposerait du climat idéal pour la culture du mil et de mélanges de luzerne et mil, contenant parfois du dactyle pelotonné et du brome de maturité tardive.

Le foin de l’Ontario serait également « sain », puisqu’une fois passée l’année d’implantation, presque tout le foin est produit sans herbicide ou insecticide.

La frontière Detroit-Windsor n’est qu’à six heures de routes de Lexington, au Kentucky, et à 18 heures d’Ocala, en Floride. Les tarifs de transport sont très concurrentiels, puisque les mêmes camions reviennent au Canada chargés de fruits et légumes.