Les pissenlits, un signe qui ne trompe pas

Publié: 22 mai 2014

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En marchant vos prairies, vous vous rendez compte que votre champ compte de nombreux plants de pissenlits, qui sont impossibles à manquer à ce temps-ci de l’année. Pourquoi en trouve-t-on autant? Parce qu’ils ont trouvé un espace disponible. Si des pissenlits apparaissent tôt au printemps, c’est qu’ils y sont probablement depuis l’automne. Les graines dispersées par le vent après la floraison ont profité de l’espace vacant dans le champ pour y germer et s’installer.

La présence de pissenlits est un signe indéniable qu’il est temps de rénover ou d’améliorer la parcelle. Il s’agit aussi d’une indication que le rendement n’atteindra pas son plein potentiel.

Population de moins de 5 plants légumineuses /pi². Photo fournie par Jean-Yves Cloutier de Pedigrain.
Population de moins de 5 plants légumineuses /pi². Photo fournie par Jean-Yves Cloutier de Pedigrain.
Population plus de 55 tiges / pi 2. Photo fournie par Jean-Yves Cloutier de Pedigrain.
Population plus de 55 tiges / pi 2. Photo fournie par Jean-Yves Cloutier de Pedigrain.

Ce tableau illustre le nombre de tiges ou de plants par pi². Il constitue la référence pour calculer le potentiel de rendement et les actions à prendre.

tableau peuplement

Action à entreprendre :

  •   Faire l’évaluation des potentiels en évaluant le nombre de plants & tiges/ pi².
  • Appliquer les recommandations de fertilisation d’usage pour minimiser les pertes de rendements possibles.
  • La période automnale est une excellente période pour la rénovation des prairies.
  •  Période optimale : À partir du 15 août pour les légumineuses. (Besoin de 6 semaines de croissance pour bâtir des réserves suffisantes)
  • S’assurer de la destruction des vivaces, pissenlits et chiendent.
  • Préparer les sols et créer une densité uniforme.

Rappelez-vous qu’une prairie à population réduite ne peut vous donner que des rendements moindres, ce qui ne sera pas nécessairement le cas des dépenses d’opération.

Une densité de plus de 15 plants/pi² est le niveau à rechercher pour une rentabilité maximum des fourrages.

Article réalisé en collaboration avec le Conseil québécois des plantes fourragères: http://www.cqpf.ca/. Propos recueillis auprès de Jean-Yves Cloutier de Pedigrain.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Céline Normandin

Céline Normandin

Journaliste

Céline Normandin est journaliste spécialisée en agriculture et économie. Elle collabore également au Bulletin des agriculteurs.