Paris (France), le 2 juin 2000 – Il ressort de la dernière édition du rapport de lOCDE consacré aux Politiques agricoles des pays de lOCDE : suivi et évaluation 2000 que les aides à la production agricole qui faussent les marchés et le commerce ont enregistré une augmentation en 1999, pour la deuxième année consécutive.
Les conclusions du rapport indiquent clairement que, malgré lengagement pris par les gouvernements des pays de lOCDE, les efforts entrepris pour mener à bien la réforme des politiques agricoles peuvent marquer un ralentissement, voire une inversion, sous leffet des pressions du marché. |
Les conclusions du rapport indiquent clairement que, malgré lengagement pris par les gouvernements des pays de lOCDE, les efforts entrepris pour mener à bien la réforme des politiques agricoles peuvent marquer un ralentissement, voire une inversion, sous leffet des pressions du marché.
En 1999, le soutien apporté à lagriculture a coûté 361 milliards de dollars US aux consommateurs et aux contribuables. Tout en faisant remarquer que les niveaux de soutien varient considérablement selon les pays comme selon les produits, le rapport montre clairement que, globalement, le soutien aux producteurs a retrouvé les niveaux auxquels il se situait au milieu des années 80, alors quil avait baissé dans lintervalle. Lan dernier, le soutien public a représenté 40 pour cent du total des recettes brutes des producteurs agricoles. La plus grosse partie de ce soutien est venue directement de la poche des contribuables, le reste ayant été fourni par les budgets nationaux financés par les contribuables. La réforme libérerait des ressources qui pourraient être mieux utilisées à dautres fins et les décisions des producteurs seraient fondées sur les préférences des consommateurs plutôt que sur les choix arrêtés par les pouvoirs publics.
Les principales évolutions des grandes lignes daction intervenues ces deux dernières années nont pas été conformes aux objectifs et principes communs adoptés par les ministres de lAgriculture des pays de lOCDE en mars 1998. Ceux-ci avaient souligné la nécessité de réduire le soutien apporté aux agriculteurs et dabaisser les barrières tarifaires, afin que lagriculture réagisse davantage aux signaux du marché. Parallèlement, les gouvernements avaient décidé quil convenait de prendre en compte les intérêts légitimes attachés dans les pays à la viabilité de lenvironnement, à linnocuité des aliments, à la sécurité alimentaire et au développement rural, et de les poursuivre de manière à ne fausser ni la production ni les échanges.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
http://www.oecd.org/
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