Cette semaine, j’ai eu l’honneur de recevoir un groupe d’agriculteurs de la région de la Chaudière-Appalaches.
Je ne voulais pas les décevoir. Ici, on n’a pas de tracteur gigantesque, ni de GPS ready, mais plutôt une vieille batteuse et de vieux bâtiments retapés. Un atelier chauffé qui semblait tellement grand lors de la construction et qui semble trop petit aujourd’hui.
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Distinction Adélard-Godbout
Quelqu’un a soumis ma candidature pour le prix Adélard-Godbout et ma candidature a été retenue. Wow! Cette distinction vise à reconnaître l’apport au développement de l’agriculture, de l’agronomie et/ou du secteur agroalimentaire québécois.
Rapidement on m’a rassuré et j’étais emballé de voir que ce qu’ils voulaient c’était parler d’agriculture.
C’est ce qui me passionne le plus dans notre profession. Au-delà des équipements modernes et des recettes mathématiques il y a le thinking : la façon d’aborder, d’intervenir, d’essayer, d’évaluer et déterminer des tendances pour améliorer nos résultats sur la ferme.
J’ai tellement appris à côtoyer des gens généreux qui m’ont inspiré dans notre cheminement d’agriculteur qu’aujourd’hui c’est un peu à notre tour de redonner.
Tout n’est pas parfait sur notre ferme, mais on y travaille chaque jour pour apprendre, s’améliorer et atteindre nos objectifs. Je crois qu’on apprendra toujours sur cette profession aux mille subtilités. Gérer avec précision, tout en considérant des éléments extérieurs imprévisibles.
Prendre le temps de partager nos erreurs et notre cheminement peut en inspirer certains et ainsi faire avancer notre profession.
Le stress du début de présentation passé, on a échangé. Une fois à l’extérieur, en plein milieu du champ, entre deux orages, nous étions dans notre élément. Beaucoup d’échanges et de questions, les gens semblaient satisfaits. Une belle gang allumée! Ensemble, nous partagions tous la même passion : l’agriculture.