Lundi, deux petits degrés… On chauffe encore l’atelier. Habillé en mode multicouche sous le couvre-tout pour faire nos entretiens à l’extérieur. Eh oui, l’atelier chauffé construit en 1988 manque d’espace quelques fois pour entrer quelques-uns de nos équipements. Pendant qu’on reçoit notre livraison de semence de pois Bonduelle, il tombe des FLOCONS!
« Es-tu sûr? Tu rêves? Non, non, check ça, c’est de la neige ça! »
J’imagine que c’est parce que je n’ai pas eu le temps d’enlever le support à ski sur le toit de l’auto. Ça semble attirer le frette. Avantage : l’eau de la piscine n’a pas commencé à verdir. Ça me donne encore quelques jours pour installer le système de filtration.
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Faire le plein pendant que j’essaie de faire le vide
Je me suis permis une petite escapade à un endroit où j’espérais ne pas trop voir de champs en culture. Question de faire le plein d’énergie en oubliant le plus possible les tracas.
« Maudit qui fait frette! As-tu pensé aux graines dans la terre? Une graine au frette, c’est pas winner! »
Je me console en me félicitant d’avoir une bonne surface en céréales. Si je tiens comptes des conseils et observations de Peter Johnson, qu’on a pu entendre au Rendez-vous végétal cet hiver, le blé carbure avec le temps frais. Il est servi et semble pousser à vue d’œil. Déjà 20-25 cm de long la chevelure au vent. Au hockey, il y avait le démon blond. Au champ, on a le démon vert!
Mardi, ça semble prometteur pour les jours qui viennent. Je devrais être capable de finaliser la calibration d’une série de jet sur le pulvérisateur sans trop me geler les doigts. Et j’espère que je pourrai enlever quelques couches de manteau pour enfin pouvoir sentir un peu de chaleur sur ma peau.