Fini la croyance que faire des cultures, c’est 40 jours le printemps et 40 jours l’automne. Oui, on veut finir pour s’assurer d’entrer dans la date optimale de performance, mais au-delà de la date, on doit tout de même respecter les conditions du sol. Avez-vous remarqué qu’on se questionne souvent sur la fin des semis des cultures les plus populaires comme si les autres cultures n’existaient pas? Le blé, les haricots, les pois verts, les radis, les cornichons, les choux… J’imagine qu’il n’y a pas de date butoir pour ces cultures ou peut-être qu’elles ne touchent pas à notre imaginaire collectif.
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Faire le plein pendant que j’essaie de faire le vide
Je me suis permis une petite escapade à un endroit où j’espérais ne pas trop voir de champs en culture. Question de faire le plein d’énergie en oubliant le plus possible les tracas.
J’ai souvenir de quelques années où mon frère et moi étions très soulagés d’avoir fini. Ah oui, l’étape des semis est finie, mais dans quelles conditions? À l’automne, on a eu notre réponse. C’est qui le coupable? Dame météo ou nous qui voulions absolument respecter le calendrier en passant par-dessus les signes que nous donnait le sol? Mai 2017 : seulement 13 jours sans pluie, dont 3 jours d’affilée seulement sur le sec. Difficile pour les nerfs, mais il faut faire avec.
Encore un avantage pour nous d’avoir des céréales d’hiver et de printemps dans la rotation. Ça nous permet d’étaler les périodes critiques de semences tout en répartissant les travaux sur une plus longue période. On finit par arriver dans les temps, même avec nos équipements plus petits.
NON! On n’a pas fini nos semences. Comme on dit souvent à la blague, on ne fait que commencer! C’est quand même ça notre profession : Agriculteur!