Webscan est un algorithme complexe qui tient compte de nos précédents culturaux en plus des propriétés sable et argile de chacun de nos types de sols. Ajoutez au calcul la pluviométrie des 15 jours avant l’application et des 15 suivants, selon les prévisions d’Environnement Canada, et le tour est joué.
Depuis le temps qu’on évalue la performance de nos champs à fournir de l’azote, inutile de vous dire qu’un outil de plus n’est certainement pas de trop. Pour une recommandation parfaite, on doit vraiment attendre le plus près possible du moment du fractionnement pour avoir une idée précise des précipitations qui affecteront la quantité de N recommandé.
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Faire le plein pendant que j’essaie de faire le vide
Je me suis permis une petite escapade à un endroit où j’espérais ne pas trop voir de champs en culture. Question de faire le plein d’énergie en oubliant le plus possible les tracas.
Jusqu’à maintenant, c’est facile d’utilisation et assez flexible pour entrer nos propres particularités météo. J’ai pu réaliser que 50 mm de pluie additionnelle peuvent faire varier la quantité recommandée de +-11 unités de N.
Donc cette année, en plus d’évaluer la quantité de N organique de notre sol et l’historique du champ, s’il est travaillant ou non, on ajoute les ppm N du sol avec l’aide de notre agronome et on finalise avec le webscan.
Je suis assez confiant jusqu’à présent et je réalise qu’à certains endroits, le webscan me recommande plus d’azote que notre propre dose et à d’autres endroits, c’est l’inverse. J’aime ça! On ajoute donc une bande-test de plus à nos parcelles d’évaluations sur quatre de nos types de sols avec trois répétitions de chaque traitement pour obtenir des résultats statistiquement valables. Nos interventions sont de plus en plus chirurgicales. Fini le temps des « à peu près » et « au cas ou ». Comme en médecine, avant d’opérer, on passe au scanner!