Moi qui croyais passer un beau dimanche après-midi à terminer les 10 derniers hectares de soya tranquille au soleil tout près des bâtiments… Un petit après-midi quoi! L’air de plus en plus sec était idéal pour aller récolter dans la partie la plus sale.
Eh oui, un essai de semis direct sur du ray-grass, question de voir comment le soya allait performer. À trop vouloir garder le ray-grass en espérant obtenir du soya, j’ai perdu le contrôle! Donc un beau couvert, beaucoup de vers de terre, mais pas beaucoup de soya.
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Faire le plein pendant que j’essaie de faire le vide
Je me suis permis une petite escapade à un endroit où j’espérais ne pas trop voir de champs en culture. Question de faire le plein d’énergie en oubliant le plus possible les tracas.
Confiant du temps que j’ai devant moi, je m’obstine à récolter ce qui traîne dans le fond. J’avance lentement, ça ne se coupe pas très bien. Béding bédang, ça brasse sous mes fesses. Finalement, je brise ma fixation des concaves… Pas vrai! 15 h : je retourne au garage pour réparer les pièces. Rien de coûteux, mais ça prend le temps de défaire, de souder et de remonter. Je termine à 18 h, la rosée commence déjà à tomber.
Je réalise que ma témérité vient de tout chambouler mon horaire de travaux. Je me voyais déjà faire mes arrosages dans le blé tout juste avant le supposé déluge de mardi. Lundi matin, je fais la tournée et voilà que j’ai une fuite sur ma pompe à eau. Je savais qu’elle était sur le point de céder, mais justement, je voulais terminer le soya et faire la réparation avant le mais! J’avais la pièce en stock. Pas de « tataouinage », je repasse en mode mécanicien pour défaire et tout remonter…10 h, je suis dehors. 11 h, je débute la récolte et tout roule à merveille. Je retourne dans le même rond sale pour terminer. C’est fait! Les mains sales avec un peu d’égratignures. Maintenant, on se prépare pour la dernière récolte de la saison.