Notre ferme fait partie d’un bassin versant immense : 200 km carrés en surface et 315 km linéaires de bandes riveraines. Tout ce bassin versant se dirige tout droit dans la Baie de la Vallière pour emprunter la voie du lac Saint-Pierre.
Déjà plusieurs années que bon nombre d’entre nous avons modifié nos pratiques pour améliorer notre impact sur la qualité de l’eau. Maintenant on voudrait pouvoir aller plus loin.
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Faire le plein pendant que j’essaie de faire le vide
Je me suis permis une petite escapade à un endroit où j’espérais ne pas trop voir de champs en culture. Question de faire le plein d’énergie en oubliant le plus possible les tracas.
Pour avoir accès à une aide financière de 90% on doit être 75% des agriculteurs du bassin versant qui possèdent leur plan d’accompagnement agroenvironnemental (PAA). Je me disais : « facile tout le monde possède son PAA. » Erreur. Il aura donc fallu se mobiliser et sensibiliser les agriculteurs à prendre le temps de le compléter. C’est loin d’être une question de coût, car au net ça coûte moins de 100 $.
En ce moment, malgré tous les efforts, il nous manque 5 PAA à obtenir d’ici le 31 mars pour passer à l’action.
Chez nous on est souvent impatient dans l’attente du creusage d’un cours d’eau. C’est donc la moindre des choses d’adopter des pratiques pour le conserver le plus longtemps possible et du même coup améliorer la qualité de l’eau. Sans oublier que tous les sédiments qu’on échappe finissent par se déposer chez nos confrères agriculteurs plus bas. Je suis confiant qu’on obtiendra notre objectif et peut-être mieux. On pourra ainsi faire des actions accompagnées qui donneront des résultats à long terme.
Allez un dernier effort ! Complétons nos PAA.
On aura une autre raison d’être fier de notre profession : agriculteur.