Je décide de provoquer les choses en resserrant mes objectifs et en établissant une stratégie avec mon unité spéciale. Si le prix « flat » reste toujours le même, ça signifie que la base comble l’écart. Ma stratégie : capturer la base à son plus haut, donc quand le CME sera à son plus bas, pour ensuite m’en servir comme levier afin de bonifier mon prix total.
Quelques jours plus tard, bingo! Je capture une base de 2,65. Je garde le CME ouvert et maintenant, je passe à l’attaque pour viser 4,40, ce qui représente les derniers hauts graphiquement. Le plan fonctionne et j’approche de plus en plus de mon objectif. Je prends le risque d’enlever le gardien pour foncer vers le but. Ça remonte à 4,50. Je place un ordre de prix planché à 4,40 $ pour assurer mes arrières. J’atteins mon objectif de départ et tout ce qui me reste à faire, c’est de surfer sur la vague sans danger de tout perdre, car mon prix plancher me protège.
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Faire le plein pendant que j’essaie de faire le vide
Je me suis permis une petite escapade à un endroit où j’espérais ne pas trop voir de champs en culture. Question de faire le plein d’énergie en oubliant le plus possible les tracas.
Ça remonte encore en haut de 4,60, je remonte mon prix planché à 4,50 $. Seulement 0,10$ de jeu, car je veux absolument conserver mon 4,50. Woups, le marché commence à faiblir. Je reçois un courriel de mon client : ma vente est complétée (4,50 + 2,65 = 262,71 $/tm). 12,71 $ de plus que mon point de départ et 30 $ de plus que le prix local aujourd’hui. Preuve qu’un bon plan de commercialisation écrit et accompagné d’unités spéciales, c’est « winner »!