La fusariose de l’épi est un champignon pathogène. C’est la gibberella zeae qui cause le plus de problèmes. Ce champignon produit des mycotoxines comme la zéaralénone et le DON aussi appelé vomitoxine.
Le champignon survit à l’hiver sur les résidus de maïs et de blé. Les spores produites en cours d’année sont transportées par le vent et par les éclaboussures de pluie. Elles infecteront le maïs lors de l’apparition des soies. Une autre voie d’infection est par les blessures causées par les insectes ou les oiseaux. Les chances d’infection sont accentuées lors des journées humides avoisinant les 25 degrés Celsius. De plus, un automne avec beaucoup de précipitations retarde le séchage du grain et peut augmenter la sévérité de la maladie.
NB: Alexandre Tessier est maintenant à l’emploi de Prograin comme Directeur de territoire, Est du Québec