La semaine dernière, je partageais sur les médias sociaux une photo d’un boulanger avec un beau gros sac de farine des Moulins de Soulanges. Un réflexe territorial pendant que monsieur Orange semble avoir l’air du petit bébé gâté qui veut s’emparer de tout ce qui peut lui plaire.
Ça prend peut-être ce genre d’électrochoc pour réveiller notre sentiment de fierté de notre savoir-faire. Et c’est à partir de là que la photo illustrant un boulanger qui se prépare à travailler de la farine d’ici en étant fier de porter ses couleurs fait une petite tournée du Web.
C’est peut-être une bonne période pour partager ce genre de message. Et oui, j’ai cru bon ajouter qu’on faisait partie des agriculteurs comme plusieurs autres qui ressentent une fierté de nourrir notre monde en offrant des grains de grande qualité à nos boulangers.
À lire aussi
Gestion des couverts avant une culture de maïs-grain
Pendant qu’on s’apprête à débuter la récolte du maïs-grain, on prend le temps de bien déterminer la gestion de nos couverts végétaux qui sont encore en pleine croissance.
Hey! Seulement passer devant une boulangerie sous le parfum du pain en pleine cuisson, ça ouvre l’appétit. Ça réveille nos sens! Et je me dis qu’avec les technologies qu’on possède pourquoi on n’ajouterait pas un lien vidéo de fermes sur les sacs de farine. Il me semble que le consommateur serait ravi de voir une agricultrice dans son champ en train d’expliquer une partie de son travail.
Un autre agriculteur pourrait faire un résumé des bonnes pratiques de production au champ tout en soulignant les bénéfices environnementaux que ça rapporte aux citoyens. Ce serait possiblement une belle façon de créer un lien entre le consommateur et l’agriculteur qui reçoit le fameux 0,24$ pour 11 mois de travail sur chaque pain qui se détaille plus de 4$.
Aucune idée si c’est la fièvre qui me monte à la tête! Mais il me semble que ce serait brillant. Pensez-y! Profession agriculteur.
Pour lire d’autres blogues de Paul Caplette, cliquez ici.
