En pleine saison, nos activités de formation, nos visites et même nos petites escapades sont inscrites à l’agenda afin qu’on puisse planifier d’avance nos travaux de champs normaux. On me demande souvent à quelle période c’est plus facile pour toi pour nous recevoir? Eh! En saison, on est toujours en mode « rush ». On a toujours quelque chose au programme. On s’entend sur une date et on s’organise pour se libérer.
Il arrive tout de même certains imprévus qui finissent par changer nos plans. Et quand arrive la fin des récoltes, je réalise qu’on doit encore plus noter les séquences de nos travaux et projets afin d’arriver dans nos temps. On ajoute à ça plusieurs journées de formation, assemblées d’implication en plus des travaux qu’on a à exécuter pendant l’hiver.
Dès que les récoltes sont terminées, c’est certain qu’on a tendance à privilégier les travaux extérieurs de réparation de bâtiments, d’entretien des bandes riveraines ou réparation des drains ou avaloirs. Des travaux à l’intérieur s’il pleut ou qu’il fait trop froid et le nettoyage de la bande riveraine en mi-journée au beau soleil. C’est moins froid pour les doigts sur la gâchette de la scie à chaîne.

L’agenda de décembre et janvier est déjà plein et semble encore plus chargé quand on y ajoute des plages pour chaque opération atelier. Travailler avec des équipements d’un certain âge offre certains avantages, mais si on veut qu’ils restent fonctionnels et performants, on se doit de faire un entretien régulier.
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Faire le plein pendant que j’essaie de faire le vide
Je me suis permis une petite escapade à un endroit où j’espérais ne pas trop voir de champs en culture. Question de faire le plein d’énergie en oubliant le plus possible les tracas.
Le défi, c’est de bien évaluer le temps prévu pour chaque entretien. On a les capacités d’en réaliser plusieurs par nous-même. Par contre, si on a trop de projets, on finit par manquer de temps! Étant donné qu’on essaie de se garder un peu plus de temps libre pour nous.
On doit exécuter un plan d’action. Depuis quelques années, on essaie de mieux préciser l’agenda en prenant soin de définir les opérations les plus pressantes. On prend le calendrier et on déduit nos sorties hivernales prévues. Ça nous donne le nombre de jours libres pour travailler.
Ensuite, on se partage la tâche à l’interne en déterminant qui fait quoi sans oublier les tâches plus complexes qu’on va laisser faire par un électricien, mécano ou constructeur, dépendamment de la tâche. Tout ça sans oublier le côté comptable, gestion, planification du système de culture, etc. Tout ce travail afin d’arriver à profiter de l’hiver sur les montagnes blanches en planifiant notre saison verte! Profession agriculteur.
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