Les producteurs et transformateurs de bleuets pousseront probablement un soupir de soulagement en apprenant que les États-Unis n’iront pas de l’avant en restreignant l’importation du petit fruit à l’intérieur de leurs frontières.
La Commission du commerce international des États-Unis (USITC) a indiqué jeudi dans une déclaration qu’ils ne jugent pas l’importation des petits fruits comme étant une menace à l’industrie américaine.
En conséquence, l’enquête ouverte depuis septembre est conclue et la Commission ne recommandera pas de recours
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Depuis l’année dernière, le secteur canadien craignait l’imposition de tarifs douaniers ou de quotas, un type de mesures qui a été souvent mise de l’avant sous la précédente administration américaine. Le protectionnisme américain qui favorise l’achat de produits faits aux États-Unis aurait aussi pu conduire à un resserrement des règles.
Des tarifs ou quotas auraient eu des impacts sur l’industrie du bleuet sauvage, dont au Québec et en Colombie-Britannique. Dans cette province, 75% des bleuets en corymbe produits sont exportés, majoritairement aux États-Unis.