Le 19 janvier prochain au pavillon Jefo du Salon de l’agriculture de Saint-Hyacinthe auront lieu les Conférences du Bulletin. La programmation est riche en contenu. Une première conférence déboulonnera cinq mythes entourant la production de maïs-grain avec l’agronome Jean-Marc Montpetit. Une autre conférence portera sur les perspectives du marché des grains en 2023 avec Jean-Philippe Boucher, de Grainwiz.
Une troisième conférence traitera de consommation de carburant. Avec le prix qui grimpe, la plupart des utilisateurs de véhicules sont préoccupés. Visiblement, ce sujet occupe aussi l’esprit des fabricants de moteurs puisqu’ils mènent de nombreuses recherches pour trouver des solutions de rechange. « Depuis les deux ou trois dernières années, je vois passer de plus en plus d’informations sur les travaux des fabricants et les différentes technologies pour remplacer les moteurs diesel. Ça coïncide avec l’augmentation fulgurante du coût du carburant et les travaux aussi sur le resserrement des normes environnementales », explique l’ingénieure Claudia Beaudry qui prononcera la conférence sur le sujet.
Les technologies développées dans le secteur automobile sont incorporées aux véhicules hors route quelques années après habituellement, ce qui permet de voir venir les innovations dans les moteurs utilisés en agriculture, ou encore dans les secteurs industriels, miniers et maritimes.
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Au cours de sa conférence, Claudia Beaudry donnera des pistes aux producteurs pour essayer de diminuer leur consommation du carburant. « Comment on fait rouler les tracteurs et les ajustements qu’on y fait, par exemple, peuvent avoir une incidence non négligeable sur la consommation » explique-t-elle. Comment peut-on optimiser certains travaux, quel tracteur doit-on utiliser pour tel ou tel usage, sont d’autres questions qui obtiendront réponses lors de la conférence.
Il y aura également un survol des technologies de précision qui peuvent permettre de réduire sa consommation et un survol des énergies alternatives en remplacement au diesel. « Le but n’est pas de faire la morale. Souvent on est pressé, on fait ce qu’on peut, souligne-t-elle. L’idée est de donner des pistes de réflexion sur ce qui peut être amélioré. »
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