Toronto (Ontario), 9 mai 2002 – CropLife Canada a réservé un accueil favorable aux recommandations d’un rapport publié par Charles Hubbard, président du Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la Chambre des communes, afin de « protéger la santé humaine et l’environnement tout en protégeant la concurrentialité de l’agriculture et d’autres secteurs des ressources naturelles. »
« Les agriculteurs et les consommateurs du Canada ont besoin de s’appuyer
sur un système de réglementation efficace et inébranlable, a souligné Lorne
À lire aussi

Le monde agricole déçu des engagements du gouvernement Legault
Les promesses agroenvironnementales et la tarification carbone ne sont pas à la hauteur des attentes de l’UPA et des Producteurs de grains du Québec. Entrevue.
Comité permanent devraient accroître le soutien, la responsabilisation et
l’accessibilité prévus par le système réglementaire actuel. »
CropLife Canada revendiquait ces modifications depuis plusieurs années.
L’organisme en a tout récemment fait part au Comité permanent de la santé,
lors de son exposé présenté le 23 avril 2002 quant au projet de loi C-53 sur
les produits utilisés pour la lutte antiparasitaire. CropLife Canada a réitéré
son opinion voulant qu’agriculteurs et consommateurs doivent bénéficier de ces
changements dans les plus brefs délais.
Voici les recommandations du « Rapport sur l’enregistrement des pesticides
et la concurrentialité des agriculteurs canadiens » :
réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLP), en vue de faciliter
le débat sur les besoins des agriculteurs en matière de lutte
antiparasitaire.
l’ARLP par le vérificateur général du Canada.
interviendra dans la prise des décisions et l’établissement des
politiques liées à l’enregistrement de produits indispensables, pour
lesquels d’autres organismes ont déjà publié des données mais dont
l’usage limité ne justifierait pas leur soumission à un nouveau
processus d’enregistrement prolongé. La recommandation sur
l’harmonisation des processus d’enregistrement canadiens et américains
a également reçu un accueil favorable.
D’après une quatrième recommandation, Agriculture et Agroalimentaire
Canada devrait injecter annuellement un montant minimal d’un million de
dollars pour le financement d’un programme de recherche et d’analyse visant la
production ou le parachèvement des données qui favoriseraient l’autorisation
ou l’expansion de l’usage mineur des pesticides. « De toute manière, ce
financement serait insuffisant », a fait remarquer M. Hepworth, en ajoutant que
l’exécution de ce programme exigerait un financement minimal de plusieurs
millions de dollars par année.
Fondée en 1952, CropLife Canada (anciennement l’Institut pour la
protection des cultures) représente les fabricants, les concepteurs et les
distributeurs de solutions phytoscientifiques (pesticides et semences
génétiquement modifiées) pour l’agriculture, la foresterie et la lutte
antiparasitaire au Canada. La Société est active sur tous les volets de la
protection des cultures dans les exploitations agricoles au Canada.
Le Conseil canadien de la lutte antiparasitaire en milieu urbain
représente les fabricants, concepteurs et les épandeurs de produits pour
prévenir les maladies et la destruction des propriétés publiques et privées.
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Conseil canadien de la lutte antiparasitaire en milieu urbain
http://www.croplife.ca/upm/fr/UPindex_F.html
Institut pour la protection des cultures (Crop Protection Institute)
http://www.cropro.org