Amsterdam (Hollande), 26 avril 2002 – Unilever, le géant anglo-néerlandais des produits grand public, a annoncé une hausse de 94% de son bénéfice net au premier trimestre et renouvelé sa prévision d’une croissance du bénéfice par action (BPA) en 2002 malgré l’apathie actuelle des ventes.
Le fabricant du thé Lipton, du savon Dove, du détergent Omo, des potages Knorr et des glaces Magnum attend toujours pour cette année une croissance du BPA à deux chiffres, plutôt dans une marge de 10 à 50%, avant exceptionnels et amortissement de la survaleur et des éléments immatériels (BEIA).
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Sur les trois premiers mois de l’année, le bénéfice net est ressorti à 463 millions d’euros contre 239 millions un an auparavant.
Le résultat BEIA est quant à lui en hausse de 35% à 927 millions d’euros, et de 37% pour le BPA à 0,93 euro.
Le bénéfice net, à taux de change constant, était attendu à 223-288 millions d’euros, avec un consensus à 257 millions, selon sept analystes interrogés par Reuters.
Pour le résultat BEIA, les analystes prévoyaient un nombre de 854 millions d’euros, dans une fourchette de 833 à 869 millions d’euros.
Unilever a ajouté qu’il escomptait que ses marques principales génèrent 90% du chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année, contre 84% actuellement.
Au premier trimestre, la marge d’exploitation est passée de 12,9 à 14,9%.
Le chiffre d’affaires des 400 premières marques d’Unilever a progressé de 3% sur le trimestre écoulé, après une croissance de 5,3% sur l’ensemble de 2001 et de 3,8% en 2000.
L’an 3 du plan « Sur le chemin de la croissance »
« Nous avons commencé l’année du bon pied. La hausse continue de la marge d’exploitation traduit notre détermination à dégarer une croissance rentable de nos activités (…) Toutes ces activités prises ensembles renforcent notre objectif d’une croissance du BPA BEIA à deux chiffres, dans le bas de la fourchette de prévision, » a déclaré Niall FitzGerald, le président du groupe, dans un communiqué.
« Nous avons observé tout au long du trimestre une accélération de la dynamique des ventes qui est conforme à notre objectif de maintenir cette année la croissance de nos grandes marques (…) Nous prévoyons que les grandes marques approcheront des 90% du chiffre d’affaires d’ici la fin 2002 contre 84% actuellement, » a-t-il ajouté.
Les résultats publiés vendredi confirment les prévisions formulées par le groupe en mars, sur la base des deux premiers mois de l’année, pour le bénéfice et le chiffre d’affaires. En revanche, la croissance du BPA (BEIA) de 37% a été bien plus forte que prévu, étant donné qu’Unilever n’attendait qu’une augmentation d’environ 25%.
L’année 2002 est la troisième année du plan quinquennal d’Unilever. Cette stratégie, inaugurée en 2000 et baptisée « Sur le chemin de la croissance, » a été révisée après le rachat de Bestfoods pour 24,3 milliards de dollars. L’objectif affiché est de faire passer la croissance annuelle du chiffre d’affaires à cinq à six pour cent en moyenne, et celles des marges à plus de 16% d’ici 2004, en mettant l’accent sur les 400 premières marques du groupe.
Dans le cadre de ce recentrage, Unilever a bouclé cette semaine la cession des marques de Bestfoods dont il ne voulait pas, en les revendant à Associated British Foods pour 360 millions de dollars en numéraire.
(1 euro= 1,40$ canadien)
(1$US = 1,56$ canadien)
Source : Reuters
Site(s) extérieur(s) cité(s) dans cet article :
Unilever
http://www.unilever.com/