La transformation du maïs en éthanol est aujourd’hui une alternative bien connue à l’utilisation de matières non renouvelables (i.e. pétrole) comme carburant. Cette voie est pourtant déjà dépassée par la recherche qui s’attarde maintenant à la seconde génération de biocarburants.
L’objectif est de faire en sorte que, d’ici 10 à 20 ans, 25 pour cent du carburant utilisé au Canada soit composé de biocarburants de deuxième génération, avance le chercheur Don Smith.
Les carburants de seconde génération font déjà partie du quotidien lorsque, par exemple, des résidus (huiles usées, biométhanisation de déchets domestiques, etc) sont transformés en carburants. L’agriculture de demain y trouvera-t-elle sa place ? Oui, si l’on regarde de plus près les sujets de recherche dans ce domaine.
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«Nous étudions des sources de carburant aussi diverses que les arbres, les résidus agricoles et les plantes à croissance rapide – comme le panic érigé–,sans oublier les algues, le papier de rebut, les eaux d’égout et les déchets traités», indique le professeur Don Smith, directeur scientifique de BioFuelNet Canada, l’un des trois nouveaux Centres d’excellence de la recherche sur les carburants de seconde génération.
BioFuelNet a été inauguré la semaine dernière à l’Université McGill. BioFuelNet Canada recevra près de 25 millions de dollars du Programme de réseaux des centres d’excellence (RCE) du gouvernement fédéral. Ce programme, constitué de réseaux de recherche virtuels d’envergure dirigés par des universitaires, regroupe des partenaires des milieux universitaire, industriel et gouvernemental, ainsi que des organismes sans but lucratif.